Ils sont nouveaux à Bridgeport. Elle est talentueuse et créative ; il sort de taule et est instable. Entre eux, c'est l'amour fou.
Betty, rebaptisée Blue auprès de ses amis, est une artiste dans l'âme. Pinceaux, argile et même tournevis, elle touche à tout. Son rêve ? Devenir la digne héritière de Léonard de Vinci et voir ses créations envahir la ville.
Enrique, quant à lui, n'a rien d'un séducteur, n'en déplaise à son nom. Si ses airs de beau gosse à l'aspect rebelle attirent la gente féminine comme la gente masculine, très vite, la noirceur de son âme ressort. Malveillant et casse-cou, rien ne l'effraie. Pas même la prison qu'il connait très bien.
Derrière ses airs de jeune femme marginale, Betty est une véritable poltronne. Pourtant, malgré le lourd passé judiciaire d'Enrique, sa peur ne s'est jamais manifestée à ses cotés. Enrique, qui voue un culture à la violence et aux crimes, qui éprouve un véritable plaisir à se battre et à détrousser ses congénères, devient tout mièvre aux côtés de sa dulcinée.
Mais à peine installé à Bridgeport, le couple s'est déjà fait remarquer, ne serait-ce qu'à cause de leur coiffure. Ou peut-être est-ce à cause du rouge dont Betty a recouvert les murs extérieurs de la maisonnette ? Et il y a aussi ce casier judiciaire qui ressort malgré les efforts difficiles d'intégration de la part d'Enrique ... Mais Betty garde espoir, et malgré le fait que sa famille soit persuadée qu'elle finira dans un trou au fond du jardin, elle aide Enrique à contenir sa haine de l'Autre.
Enrique, véritable bombe sur pattes, causera t-il la perte de son foyer ? La jeune femme, parviendra t-elle à son rêve de gloire en dépit de la réputation de son conjoint ? Ou finira t-elle effectivement comme fertilisant pour les plantes du jardin ? Des rumeurs issues des prisons racontent également qu'Enrique se serait essayer à la magie à l'aide d'une brosse à dent taillée ... Rumeur ou réalité ? Betty, pour sa part, refuse d'y croire.
Bref, les Pavilla ont débarqué.
Sommaire
:arrow: Première soirée : "c'est d'jà l'bordel ici !
:arrow: Avant la crise, le réconfort.