Sims 3 La descendance d'Elynea Purpleplum

Elynea

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Prologue​

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Rivervieuw, ville paisible, avec son centre urbain le long des rives du fleuve Simomon. Beaucoup de ses habitants sont venus s'installer par ici pour échapper au bruit et stress de la ville.

En dehors du centre ville, avec ses maisons plutôt typiquement urbaine, se trouve un monde plus rural, avec des maisons de campagnes, des maisons ressemblant à des ferme. Une ville idéale pour une jeune fille qui désire s'installer et fonder son foyer.

Elynea Purpleplum a hérité d'un parent très éloigné d'un terrain, avec une seule condition à respecter, démarrer sa vie avec un petit budget et avoir des enfants qui eux même reprendront le relais.



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Elynea est plutôt du genre solitaire, elle ne rêve pas comme toute les filles de mariage de paillettes, de prince charmant, son seul but dans la vie est de faire carrière, d'être une romancière reconnu de tous. Elle est depuis toute petite, fascinée par les livres et par les mots, s'isolant dans sa chambre dévorant tout ce qui pouvait lui tomber sous la main. Se dévouant à sa passion.

Lorsque l'occasion s'est présenté à elle, d'être la première de toutes, de laisser une trace dans l'histoire, elle n'y a pas réfléchit à deux fois.

Mais savait-elle que cela serait difficile?​



Chapitre suivant : 1.Arrivée à Rivervieuw
 

Elynea

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1. Arrivée à Rivervieuw​

Ça faisait des heures que je voyageais, de passer d'une ville à l'autre sans pouvoir enfin dire, je suis arrivée, c'est d'un fatiguant.

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Après encore une bonne heure, j'arrivais enfin à destination, mais c'était sans compter devoir traverser la ville entière avant d'arriver chez moi.

Le paysage me changeais, moi qui venais d'une ville un peu plus, disons aride. L'air de la campagne va me changer, j'espère pouvoir m'y faire.

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Après quelques virages par ci et là, j'arrivais au centre ville. Le taxi traversa le pont qui séparait la ville en deux, en son centre, il y avait tous les magasins, bâtiments officiels comme l'hôtel de ville, la bibliothèque, même des parc, mais aucune maison. Pour les maisons, il fallait traverser le pont et s'engouffrer dans les terres, là-bas il y avait les maisons, les champs, les jardins, et quelques autres bâtiments, ceux qui sont trop volumineux pour le petit centre ville, comme le stade, l'hôpital et bien d'autres.

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J'arrivais enfin dans ma rue, où toutes les maisons étaient du côté opposé à mon chez moi, sauf une. Je n'avais donc qu'un seul voisin mitoyen, si je peux dire. Au moins j'avais de la place, de la verdure. Ce que j'aimais déjà c'était la beauté du paysage, les collines au loin donnaient une impression de grandeur.

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Et là c'est moi, et chez moi. Je ne me souviens plus si dans mon contrat le terrain était donné vide ou meublé. Moi qui croyais que j'avais juste à poser mes valises et me mettre au travail pouvoir écrire un nouveau livre. Je pense que là, je suis mal barré. Et c'est pas avec à peine 2000$ que je vais pouvoir me bâtir un début de maison, je ne sais même pas si j'ai au moins assez pour un vulgaire cabanon.

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Bon première chose à faire, rassurer ma mère. Au moins lui dire que je suis arrivé, même si mon départ à créer pas mal de tensions, certains mots ont même dépassé notre pensée, mais ça reste ma mère, et je peux au moins l'appeler.

- Aller courage Elynea tu vas y arriver, tu dis "bonjour c'est ta fille, je suis arrivé" et tu raccroche, c'est pas si dur.

Je pris une grande inspiration, avec de la chance je tomberais sur le répondeur.

- Allô... oui c'est moi...oui je suis arrivé... à l'instant, je t’appelais pour te prévenir que j'étais sur place et que ben comme tu me l'as si bien dit il y a deux jours, c’est mon seul appel...

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- ... Quoi?! mais laisse moi rire, ce n'est pas moi qui suis monté sur mes grands chevaux, qui a dit des horreurs, .... je n'ai fait que riposter à tes attaques c’est tout, alors ne me rejette pas la faute dessus!... je soupirais ma mère avait encore décidé de me prendre la tête, ça allait encore être très mouvementé, ... je ... oui je soupire et alors, tu voie dans quel état tu te mets, tu ne peux pas être heureuse pour moi et me laisser tranquille... oui je sais c'est moi qui ai téléphoné, ça partait d'une bonne intention, tu me le fais regretter maintenant!

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- Bon écoute, j'en ai plus qu'assez de tes sautes d'humeur, j'ai supporté toutes tes crises depuis toute petite, laisse moi vivre comme je l'entends, et arrête de vouloir me caser avec tel ou tel fils de grande famille, ... quoi, mais non je m'en fiche pas que tu n'ai bientôt plus un sou, mais un mariage arrangé n'est pas la solution... ah c’est pour ça, tu voulais te servir de moi pour rembourser tes dettes, bravo l'instinct maternel, donner ta fille en pâture au premier riche venu...

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Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre, je regardais mon téléphone et appuya sur la touche de rejet du numéro, en moi même je savais que ce serait la dernière fois que j'entendrais ma mère. J'étais à la fois triste et soulagé, maintenant que je gère ma vie comme je veux, je voie à quel point je suis heureuse d'être ici, même si je n'ai pas la moindre idée du comment je vais faire pour me construire un petit chalet. Mais chaque chose en son temps, d'abord aller trouver un petit boulot au centre ville, et après je verrais.

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Je sillonnais les rues à la recherche du travail parfait, et là sur quoi je tombe, une annonce devant la librairie.

Je me suis présenté directement, sans rien, je n'avais aucune recommandations, mais j'étais motivée, c'est surement ce qui a joué en ma faveur, car après cinq minutes la patronne, me dit, tu commences demain. Trop contente, je n'ai pas pu m'empêcher de la remercier mille fois. Elle m'a fait faire le tour du propriétaire, expliquer le travail que j'aurais à faire le lendemain, on a un peu discuté de ma venue par ici, du pourquoi et où je vivrais. Bref elle m'a même proposé de m'installer dans son garage, le temps que j'ai assez pour me construire un chez moi.

J'appréhendais de voir l'état du garage, mais c'était gentil de sa part, je l'ai encore remercié, puis je suis allée à la bibliothèque, c'est vraiment le lieux que je préfère par dessus tout.

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Et cette bibliothèque ne dérogeait pas à la règle du "être le plus imposant possible", elle était magnifique, de l'extérieur, on voyait que ce bâtiment était ancien, et avait été construit quand la ville était en pleine essor.

Je montais les marches, et entrai dans cette immense salle, des livres partout. Des rayons entiers sur mes auteurs préférés, des livres pour enfants, et même quelques livres de cuisine, et bien d'autres encore.

Dans le coin à droite, se trouvait la salle informatique, je m'installai à un ordinateur de libre, enfin ils y étaient tous quand je suis arrivé, donc j'en ai choisis un au hasard, et commencé mes recherches, d'abord me trouver un entrepreneur qui me fera les travaux chez moi, et ensuite combien il me faudrait d’argent pour avoir un logement décent, pas un palace mais juste de quoi dormir me laver et manger, et le reste je le ferais plus tard.

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Après avoir trouvé un devis assez bas niveau tarif, même encore trop cher pour moi, enfin pour l'instant. Je me mis à écrire une nouvelle histoire.

J'ai travaillé des heures entières, d'ailleurs en regardant par la fenêtre je voyais le soleil qui descendait doucement. Il était temps de rentrer dans ce fameux garage, et de m'y reposer un peu. Demain serait le premier jour de ma nouvelle vie.

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J'étais arrivé devant, bon d'aspect ça va encore, ce n'est pas la catastrophe auquel je m'attendais. On voie que ce terrain n'est pas si entretenu que ça, mais je m'en contenterais pour les quelques jours que je passerais ici. Dès que j'ai économisé assez, je rentrerais chez moi.

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L'intérieur est propre, juste le nécessaire, mais c'est déjà bien, je ne dors pas sur un banc dehors. En plus il y a même la télévision.

J'ai regardé un peu la chaîne cuisine, avant de sombrer dans le sommeil.

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Ce soir Elynea peux dormir sur ces deux oreilles, elle est au chaud dans le garage prêter par sa patronne. Demain est un autre jour, le premier jour de sa nouvelle vie.​


Chapitre suivant :​
 

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2.Un chez soi


Premier véritable jour seule dans cette nouvelle ville.

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Après un rapide tour à la salle d'eau, et un petit déjeuner pris sur le pouce, je suis sortie de ma maison d'appoint.

L'avantage c'est que je suis à côté de tout, bibliothèque, musée, et même près de mon lieu de travail.

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Vu que j'ai ma matinée de libre, mes horaires sont assez léger, c'est l'avantage aussi d'un travail à mi-temps. Le seul inconvénient est que je ne gagne pas suffisamment par jour, mais qu'importe, mon véritable rêve est de devenir une brillante auteure.

D'ailleurs ce jour là, j'ai passé ma matinée complète devant un ordinateur, essayant de terminer au plus vite mon premier livre. Je n'ai pas vu l'heure défilé, il arrivait presque 15h, et je n'étais pas encore prête pour aller au boulot.

Heureusement j'avais pris ma tenue de travail dans un sac, je me suis changée vite fait dans les toilettes de la bibliothèque, et je me suis précipité dehors.

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J'ai couru jusqu'à la librairie, je n'avais que dix minutes de retard,... mais ça commence bien, pour un premier jour.

Heureusement la patronne ne m'a rien dit, enfin presque juste que cela ne se reproduise pas, mais vu que j'étais en retard, bah ma journée s'est soldé par un salaire moindre que prévu, bah oui retenu sur salaire pour retard.

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A la fin de mon service, j'ai entendu une musique venir du coin de la rue. Curieuse de nature, je suis allé voir ce qui se passait. Et à ma grande surprise, une guitariste de rue nous jouait pour les passants et moi , une magnifique mélodie.

Je suis restée admirative presque une bonne heure, puis le sommeil se faisant, je suis rentré au garage.

Le lendemain j'avais le même rituel, lever, déjeuner et direction la bibliothèque.

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Et là enfin j'ai fini mon premier livre, et comme il était encore tôt, j'ai donc décidé de m'amuser un peu, après le stress de l'écriture, j'avais besoin de prendre un peu l'air ou de faire une chose totalement différente.

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Chose que je fis, j'allais passé quelques heures au musée. Bon je n'aime pas trop l'aspect extérieur de ce bâtiment, je serais en charge de la ville, je lui donnerais un bon coup de peinture. Mais bon, l'extérieur ne fait pas tout, faut voir l'intérieur.

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L'intérieur est comme l'extérieur, vieux assez sombre.

- Oh un chevalet m'exclamais-je.

J'ai demandé au gardien, si j'avais le droit de peindre sur ce chevalet. Je fus surprise par sa réponse, je pensais avant même de poser la question que la réponse serait négative. Hé bien non, il m'a dit tout simplement.

- Bien sûr que vous pouvez, vous avez aussi des toiles et des tubes de peintures à disposition, la seule condition est que si vous peignez une toile de très grande valeur, c'est le musée qui doit récupérer la toile, pour l'exposer à la vue de tous.

- Merci,
répondis-je.

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J'ai tout installé, toile, tubes de peinture, j'ai pris le pinceau et j'ai commencé à peindre.

C'était à la fois amusant et un peu stressant, tout le monde pouvait voir ce que je peignais. Je ne me prêtant pas être une future Picasso, bien au contraire.
D'ailleurs en parlant de monde, ils s'étaient tous donné rendez-vous au musée. Ils sont tous arrivée en même temps. Bon pour le moment aucun ne venait dans ma direction, sur le coup j'avais de la chance, mais ma chance à vite tournée.

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- Les gens sont d'un sans gène,... laisser sonner leur téléphone,... on est dans un musée, le silence est de rigueur dit un homme derrière moi.

Bon il ne me parlait pas directement mais sa réflexion était pour moi, ben oui qui d'autre aurait pu oublier d'éteindre son téléphone. Enfin je ne pensais pas devoir l'éteindre, qui pourrait bien m'appeler, je ne connaissais encore personne par ici.

- Pardon, dis-je à l'homme derrière moi, en décrochant mon téléphone.

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- Allô... Maman mais que veux-tu encore?... Je pensais que tu m'en voulais à un tel point que je n'étais plus ta fille... Ah tu me pardonnes, et moi je...

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- Hein!! mais tu n'as pas fait ça... de quel droit oses-tu encore t'immiscer dans ma vie amoureuse! Je t'ai déjà dit que je ne veux pas avoir de fiancé pour l'instant, je veux devenir romancière.... Mais je m'en fiche que ce William habite dans la même ville que moi.... Non je ne veux pas le rencontrer... Ne pleure pas, mais si je pense à toi...

Elle m'avait raccroché au nez, je n'en pouvais plus, la voilà maintenant qu'elle me cherche des prétendants dans ma ville.

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Après avoir repris mes esprits, ce n'est pas de tout repos d'avoir une telle femme pour mère. J'ai enfin finis ma toile, là c'est sur elle ne sera pas dans le top dix des meilleures toiles, mais je me suis amusée à la créer c'est bien plus important.

Comme il était presque l'heure de mon service, je suis allée un peu en avance à la librairie, pour rattraper mon retard de la veille.

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- Bonjour, vous attendez que la librairie ouvre?
dis-je à l'homme qui attendais devant le magasin.

- Oui, ça fait une bonne demi-heure que je poireaute ici! Vous ne pouviez pas ouvrir avant? D'habitude c'est ouvert toute la journée...

-Je suis désolé, je vais ouvrir vous n'avez qu'à me suivre à l'intérieur.


- Non c'est trop tard, je n'ai plus le temps!

Et le voilà partit, quel drôle de personnage. Je retournais à mes occupations, j'ouvris la librairie, et m'occupait de mes clients.

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A la fin de mon service, je me dirigeais vers le coin de la librairie, espérant revoir une artiste de rue, mais à la place, un jeune homme m'interpella.

- Mademoiselle! me cria-t-il.

Surprise je regardais dans toute les directions, pour être sur que c'est à moi qu'il s'adressait.

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- Bonjour me dit-il en me tendant sa main, vous travaillez à la librairie?

- Oui lui répondis-je en lui serrant la main, mais elle est fermée maintenant, si vous avez besoin d'un livre revenez demain.

- C'est gentil à vous de me proposer, je passerais demain alors, j'ai une requête assez particulière à vous demandé!

- C'est entendu, je serais là dès 16h.


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Je m'apprêtais à partir, lorsqu'il m'arrêta pour me demander mon nom.

- Vous vous appelez?

- En quoi est-ce important? lui répondis-je.

Je me méfiais de tout le monde surtout des hommes qui m'interpelle dans la rue, après avoir vécu avec une mère qui vous envoie des hommes à tour de bras, rien que pour vivre aisément, je reste sur mes gardes, en plus avec son coup de téléphone de ce matin. Comment avait-elle dit déjà qu'il s’appelait le jeune homme qu’elle voulait m'envoyer?

- Hé bien je dirais, que si jamais vous n'êtes pas là, je pourrais demander à vos collègues pour vous voir!

- Je serais là, si vous arrivez à mes horaires de travail, je suis à la caisse, vous ne pourrez pas me rater!


- Bien dans ce cas, je vais vous laissez, au cas où ça vous intéresse, je m'appelle Billy.

----

Le lendemain, je n'avais pas vu l'ombre de Billy. Mais à la fin de mon service, j'avais réussi à monter en grade. JE gagnerais un peu plus, en plus j'ai eu une prime. Ce qui me laissais assez d'argent pour me faire construire un mini chalet.

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En fin de soirée, j'avais enfin mon véritable chez moi. Quatre murs et un toit au dessus de ma tête, pour le moment ça me convient très bien.

La première chose que j'ai du faire, était de ramasser les journaux qui traînaient sur le sol.

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Après quelques jours passer loin de ma maison, les journaux s'accumulaient.
Demain il faudra que je pense à arrêter la livraison, de toute façon je ne lis jamais les journaux.​



Chapitre suivant :​
 

Rakel

Dieu du forum
Policier branché
20 Septembre 2010
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Bonsoir,

Tout d'abord, je te souhaite bonne chance pour ton histoire.
Par contre, je vais te demander d'enlever le lien ton blog, car comme le disent les règles, pour poster un lien externe au forum, il faut être inscrit sur le forum depuis au moins un mois et avoir posté au minimum 20 messages. Pour l'instant, ce n'est pas le cas, donc il faut le supprimer. Mais quand ce sera atteint, tu pourras le remettre ;)

Bon courage pour la suite.
 

Elynea

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25 Février 2016
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Rakel a dit:
Bonsoir,

Tout d'abord, je te souhaite bonne chance pour ton histoire.
Par contre, je vais te demander d'enlever le lien ton blog, car comme le disent les règles, pour poster un lien externe au forum, il faut être inscrit sur le forum depuis au moins un mois et avoir posté au minimum 20 messages. Pour l'instant, ce n'est pas le cas, donc il faut le supprimer. Mais quand ce sera atteint, tu pourras le remettre ;)

Bon courage pour la suite.
Bonjour Rakel, merci pour l'encouragement :) Pour le lien du blog, je suis désolée, vu que c'était en signature et non dans le post de l'histoire je pensais que j'avais le droit, mais pas de soucis, je l'enlève de suite :)
 

Elynea

De passage
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25 Février 2016
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3. Un premier rendez-vous​


Ce matin je me suis levée tranquille comme tous les jours sauf qu'aujourd'hui j'étais chez moi.

Ma patronne m'avait demandée la veille de venir à la journée, un inventaire à faire.

Donc avant d'arriver à la librairie je suis passé par le magasin de légumes, je me suis acheté sans grande conviction un ticket de loto.

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Et quelle ne fut pas ma surprise, à la fin de ma journée de travail de trouver devant la librairie un vieux monsieur qui tenait un gros chèque.

- Mademoiselle Purpleplum, j'ai l'immense honneur de vous remettre le prix de la loterie de cette semaine, un chèque de mille$, faites en bon usage.

Youhou j'avais gagné un peu de sous, ça mettra du beurre dans mes épinards, enfin plutôt ça avancera dans les travaux de la maison.

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En attendant que les ouvriers finissent le travail que je leur ai demandé, je me suis souvenu que ce matin au magasin de légumes, il y avait une affiche qui disait qu'il rachetait tous les légumes qu'on pouvait leur amener.

Ni une ni deux, je suis parti en quête de potager à dévaliser, je rassure tout de suite, les potagers de la ville, pas les potagers des habitants, ça ne se fait pas... quoi que, ni vu ni connu je t'embrouille! Non, je plaisante.

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Pendant ma cueillette, mon téléphone vibra, cette fois ci j'avais oublié de remettre la sonnerie. Qu'importe! C'était un numéro anonyme. Qui pouvait bien m'appeler à cette heure en anonyme?

- Allô? dis-je peu sur de moi... Oui c'est moi même, qui est-ce?....Billy mais comment avez vous eu mon numéro, et comment savez vous mon prénom, je ne me souviens pas vous l'avoir donné?

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- Madame Blanchard...ah d'accord c'est elle qui vous a donné mes coordonnées, et en quoi puis-je vous aider donc?.... Oui bien sûr, nous avons cet exemplaire à la librairie, mais pourquoi ma patronne ne vous l'a pas dit elle même?... Vous ne lui avez pas demandé...

Je trouvais cette attitude assez louche, pourquoi ma patronne lui donnerais mes coordonnées personnelles, sachant que toutes questions concernant la librairie peut lui être demandé aussi.

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- Je...pardon, vous avez dit quoi?... oui désolé j'étais dans mes pensées...samedi, non j'ai rien de prévu...d'accord je passerais. A samedi.

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De retour chez moi, j'étais ravie de l'avancement de ma maison, maintenant je disposais de ma propre salle de bain. Et non plus les toilettes et la douche à la vue de tous ou presque. J'avais même acheté un chevalet, je pourrais ainsi peindre sans l'appréhension d'être jugé comme quand je peignais au musée. La prochaine étape dans tout ça, m'acheter enfin un ordinateur, pour finir d'écrire mes livres chez moi.

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Samedi matin, j'avais rendez-vous chez Billy pour 10h, je me suis levée tôt, pomponnée, j'ai enfilée une jolie petite robe. Et je suis partit chez lui. De quoi voulait-il me parler? Je le saurais bien assez tôt.

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Billy habitait à l'extérieur de la ville, en retrait dans les hauteurs. Il possédait une magnifique demeure, il n'était pas sans sous et cela se voyait rien qu'à la maison. J'ai sonné, attendu un moment, aucune réponse. J'hésitais à rentrer chez moi, il m'avait donné rendez-vous il devrait être chez lui. Bon je l'avoue c'est vrai j'avais presque une demi heure de retard, mais quand même. Je tentais de frapper à la porte de la maison, peut-être que la sonnette ne fonctionne pas.

J'ai entendu de l'autre côté de la porte, quelqu'un me dire "entrez".Bizarre, drôlement bizarre, pourquoi ne pas venir m'ouvrir la porte?

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-Elynea quel plaisir, je suis content que tu sois venu, me dit Billy lorsque j'apparu dans la cuisine.

Bon apparemment il me tutoie devrais-je faire pareil?

- Merci de m'avoir invité, mais que puis-je pour vous?

- Tu peux me tutoyer, j'ai l'impression d'avoir quarante ans quand tu me vouvoie, en faite je voulais voir avec toi pour des livres mais j'ai oublié la liste chez mon frère, et puis comme tu voie j'ai passé une sacrée nuit, je viens à peine de me lever.


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-D'accord, dans ce cas, je préfère rentrer chez moi! J'ai été ravie de passer ces quelques minutes avec toi dis-je un peu ironiquement. Je voie bien que tu ne m'attendais pas, même si c'est toi qui m'a donné rendez-vous, mais bref passons. Je ne vais pas en faire toute une histoire.

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-Je suis désolé, je vais te raccompagner, ça t'évitera de prendre un taxi.

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Billy me raccompagna chez moi, il avait sorti sa magnifique voiture. Je ne savais plus trop quoi penser, il me montrait qu'il avait du fric, ou simplement une gentille attention.

Durant le trajet j'entamai la conversation, il y avait quelque chose que je brûlais de savoir, et peut-être que pris au dépourvu j'aurais ma réponse.

- Alors dis moi, commençais-je, comment se fait-il que tu as eu mon numéro de téléphone ainsi que mon prénom? Je ne te l'avais pourtant pas donné.

- Non, c'est vrai, c'est ta mè... ta patronne qui me l'a donné.

-Pourquoi? elle n'avait pas le droit de le faire...

- On est arrivé
me lança-t-il pour clore la discussion.

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C’est vrai nous étions arrivé devant chez moi, j'ai proposé à Billy de rentrer. C'est quand même la moindre des politesses.

- Ah...dit-il c'est là que ...tu vis.

- Oui c'est chez moi! Si tu n'es pas content tu peux prendre la porte, je ne te retiens pas, lui dis-je un peu plus méchamment, je n'avais pas aimé le ton qu'il avait pris pour désigner mon habitation.

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-Je suis désolé, je ne voulais pas être désagréable, me dit-il en me prenant dans ses bras.

C'était une surprise pour moi qu'il m'enlace, que je me suis laissé faire, j'étais un peu chamboulé là, il ne voulait pas de moi chez lui, ou presque, mais ici il m'enlaçait.

- Je ... c'est pas grave.

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- Explique moi un peu comment tu as atterri ici, tu n'as pas de famille? me dit-il en me prenant les mains.

J'ai bien l'impression qu'il me drague,... ou je me fais des idées.

- Si j'ai de la famille, mais pas dans cette ville.

- Personne ne pouvait t'aider à avoir...mieux?

- Non, je voulais voler de mes propres ailes, sans rien avoir à demander à personne.

- Pourtant, ta mère devrait être contente de t'aider, c'est son rôle.

-Ma mère..
. répétais-je, je... non je ne veux pas avoir à lui demander quoi que ce soit, on ne s'entend pas très bien.

- Ce n'est pas son rôle? Aider sa fille?

- Pourquoi tu me parles de ma mère?

- J'ai une idée,
me dit-il en changeant de sujet de conversation, allons à la piscine, je passe chez moi me changer et rendez-vous à la piscine dans une heure.

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Une heure plus tard, j'étais à la piscine, et Billy m'attendais déjà devant l'entrée. Au moins cette fois ci, il était à l'heure et habillé correctement.

Nous sommes entrés, changés dans les vestiaires.

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Nous avons nagés presque qu'une heure, jusqu'à ce qu'il me mette au défi de retenir le plus possible ma respiration.

- Celui qui perd à un gage, ou celui qui gagne à le droit de choisir ce qu'il veut comme récompense, me dit Billy avant de plongée sous l'eau.

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Malheureusement, n'étant pas très sportive, c'est moi qui ai perdu le défi.

- J'ai gagné, dit-il en sortant de l'eau après moi.

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- Bravo, lui dis-je, et tu gagnes quoi alors?

- Je te le dirais après manger, on va se changer et je t'invite au restaurant.

Nous sommes donc sortis de l'eau, je suis passé me changer dans les vestiaires, et j'étais prête à aller manger, ça tombais bien, j'avais faim.

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A la fin du repas, Billy m'attendait déjà dehors, j'étais passéé d'abord par les toilettes, une petite remise en beauté.

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-Merci pour cette journée, je me suis bien amusée, et merci pour le restaurant.

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- Mais de rien, ça m'a fait plaisir également, on remettra cela un de ces jours?

J'hochais la tête, j'étais ravie de pouvoir sortir un peu de la maison et de la routine que je me suis installée, me changer les idées avec une sortie ça fait toujours du bien. Mais je ne lâchais pas mon but, je réussirais à devenir une grande romancière. Même si je sors avec un garçon.

- Alors c'est quoi mon gage? dis-je à Billy, je m'attendais au pire, mais comme je suis joueuse, je ne pouvais pas résister à savoir ce qu'il me demanderait.

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- Ah... hé bien je dirais que tu dois embrasser le gagnant.

Je lui fis un bisous sur la joue en signe de bonne volonté. Mais ce n'étais pas ce à quoi il pensait en fait.

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- Non pas un simple bisous comme un ami, mais un vrai baiser me dit-il, alors tu le fais ou pas? je comprendrait si tu...

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Je ne le laissais pas terminer sa phrase, je lui déposait un baiser sur ses lèvres.

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Il me regarda avec un grand sourire. La soirée se finit simplement.

Billy me ramena chez moi, je lui ai souhaité la bonne nuit, sans bisous cette fois, et me suis mise au lit en repensant à cette journée un peu particulière.​



Chapitre suivant : 4. Un garçon pas si parfait
 

Elynea

De passage
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25 Février 2016
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4. Un garçon pas si parfait​

Vu que ce matin c'était dimanche, j'en ai profité pour me détendre un peu.

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Je me suis levée un peu plus tard que d'habitude, en plus avec la journée d'hier, j'étais un peu fatiguée. Et comme j'avais le reste de la journée devant moi, je me suis mise à peindre.

Je prenais plaisir à m'améliorer dans ce domaine, et n'ayant pas encore d'ordinateur chez moi, je comblais un peu mon temps libre de cette manière, mes écrits peuvent bien attendre une journée.

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Moi qui pensait avoir ma journée de libre pour moi toute seule, et bien ce n'était pas la même approche qu'avait Billy.

Je l'ai vu arriver avec sa voiture, c'était le seul du quartier à arriver avec de la musique à fond ou presque.

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- Elynea me dit-il en arrivant à ma hauteur, je ne te déranges pas? Je me demandais si tu voudrais venir avec moi en ville, il y a une exposition sur les armes de guerre, je me suis dit...

- Les armes de guerre?...
avait-il vraiment envie de voir ça, moi cela ne m'attire pas spécialement, j'ai besoin d'une excuse pour cette fois ci. Je ... ça aurait été avec plaisir mais je dois terminer ma toile avant.

- Ah ... c'est ça que tu dois finir,
dit-il en dédaignant mon tableau.

- Oui, c'est que mes débuts,
lui répondis-je vexée.

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- Pardon, je ne voulais pas être désagréable, tu m'excuse? dit-il avec des petits yeux plein d'attention.

Malheureusement le mal était fait, il venait encore une fois de me critiquer ou presque, même si je commençais à apprécier sa compagnie, ça m’agaçait un peu son attitude. Je me dit que je devais quand même essayer de prendre sur moi, c’est pas tous les jours que je croise un homme désireux d'être avec moi. En étant adolescente, je n'avais jamais eu de compliment de la part de personne, excepté des jeunes envoyés par ma mère, mais ça sonnait toujours faux.

C'est peut-être dans sa nature, je pris sur moi, et lui répondis gentiment.

- Ce n'est rien, je débutes seulement, j'espère m'améliorer!

- Je n'en suis pas si sûr,
dit-il tout bas, malheureusement j'avais entendu cette réflexion aussi.

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Je soupirais, j'avais de la peine, je savais que je n'étais pas encore douée avec les pinceaux, mais je ne demandais qu'à m'améliorer.

Puis Billy s'approcha près de moi, et me chuchota à l'oreille.

- Ça te dirais qu'on aille s'installer un peu à l'intérieur.

Je ne savais pas quoi lui répondre, pourquoi ne pas lui dire que je ne veux pas, ou que je n'ai pas envie, peut-être que je l'aime bien, ou que c'est le seul garçon qui s'intéresse vraiment à moi, sans obligation de la part de ma mère.

Sans réponse de ma part, Billy m'entraîna à l'intérieur, et vu que mon mobilier était très restreint, nous n'avions donc pas le choix que de s'installer sur le lit.

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Il me prit dans ses bras, me câlina. J'avais l'impression étrange d'être avec quelqu'un enfin, d'avoir une vie sentimentale.

De ne plus devoir refuser toute tentative d'approche, de peur que cela ne tourne mal, ou que ça ne soit arranger.

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Il m'embrassa affectueusement, je lui rendais ces baisers, et moments de tendresse.

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Il me fit pivoter sur lui, j'avais la nette sensation qu'il désirait beaucoup plus que ce que je lui offrais à cet instant.

Il me caressait le dos, et sa main descendait le long de ma colonne vertébrale, il essayait de passer sa main sous mon t-shirt, essayait de me déshabiller.

Je le stoppais net, et me replaça à côté de lui.

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- Ecoute, je ne peux pas faire ça... je ne suis pas prête. Je... je n'osais pas lui dire que je ne l'avais jamais fait, comment lui dire que je n'avais jamais été avec un garçon enfin, pas aussi loin que ça. Ça tournait toujours au vinaigre quand j'apprenais leur intention. Je suis désolé, mais je préfère attendre, qu'on apprenne à mieux se connaître...

Billy ne dit pas un mot, il se leva et ouvrit la porte d'entrée.

- Bien dans ce cas, au revoir Elynea.

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Quoi c'est tout, il part comme ça, sans rien me dire, me laisse en plan. Il n'a même pas essayé de me parler, de discuter avec moi, pour savoir pourquoi... Je ne suis pas sûr que je lui aurais raconter mais bon...

Un peu encore estomaquée par sa réaction, je finis ma soirée seule, comme chaque jour avec mon petit rituel. Un petit sandwich, une douche et au lit.

----

Le lendemain matin, je me levais. J'étais encore un peu sous le choc de la réaction de Billy, mais j'essayais de passer outre et de faire de ma journée, une belle journée.

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Je refis mon lit avant de prendre ma douche. Après un rapide petit déjeuner, j'aperçu le facteur devant ma boîte au lettre.

Je m'empressai de m'habiller, et d'aller chercher mon courrier.

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Rien d’intéressant, que des factures. Pour le moment, ça va se n'est pas encore catastrophique, à peine une cinquantaine de $.

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En attendant ma collègue, c’est elle qui me prenait aujourd'hui. Je mis une nouvelle toile sur mon chevalet et commença à peindre. Je n'avais pas vraiment d'inspiration, mais je peignais comme je le sentais.

Au bout d'environ une bonne heure, j'entendis klaxonner. C'était ma collègue, je lui fis signe d'attendre cinq minutes, le temps que je file me changer.

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Une fois changée, je suis montée dans le véhicule. Ma collègue me raconta sa journée, me demanda comment j'allais, car comme elle le disait, j'avais une petite mine. Je la rassurai en lui disant que ce n'était rien, que je me surmenais de trop avec mon livre.

Au bout de dix minutes, nous étions arrivées à la librairie, et notre journée de travail commença. Comme toute celle avant, je prenais plaisir à travailler avec les livres, les gens... J'avais été promu responsable du club lecture, je lisais les livres aux enfants présents, les conseillais. A partir de ce jour, je savais dans quoi je me lancerais, quel genre de livre j'écrirais.

Des livres pour enfants, leur inventer des légendes, des monstres fabuleux, des sorciers machiavéliques, des fées amoureuses, j'avais beaucoup d'idées, et je comptais bien les exploiter.

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A la fin de ma journée, j'avais eu droit à une petite augmentation, j'avais enfin assez pour me prendre un ordinateur, un vieux bas de gamme. Mais assez fonctionnel pour supporter mes écrits.

De retour chez moi, j'ai pris le premier pot de crème glacée, et me suis installée devant mon ordinateur.

J'ai travaillée toute la nuit sur une histoire de sirène qui devient allergique à l'eau de mer. Au petit matin, j'avais fini mon premier livre, je l'ai vite imprimé.

Je me suis douchée aussi vite fait, j'ai pris mon livre avec moi et je suis parti en ville, afin de le déposer chez mon éditeur.

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En montant dans le taxi, je vis une voiture bleu arriver dans ma direction, mais j'étais déjà installée.

Je me suis retournée pour regarder par la vitre arrière, et c'était Billy qui venait me rendre visite.

Mais c'était trop tard pour faire marche arrière, je devais donné mon livre au plus vite, donc Billy attendra.​


Chapitre suivant : 5. Un curieux visiteur
 

Elynea

De passage
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25 Février 2016
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5. Un curieux visiteur​
A la fin de ma journée, je suis rentrée exténué chez moi.

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Malgré ma fatigue avancée, je continuais de peindre. J'avais besoin de laisser mon imagination prendre le dessus. En plus la peinture m'aidait dans mes récits, en imaginant des personnages, j'imaginais leur histoire.

Ce soir là, Billy revenait me voir.

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- Elynea, je suis désolé, tout est de ma faute, je n'aurais pas du réagir de la sorte. Je me suis comporté comme un imbécile, je pensais que tu ressentais la même chose que moi, mais je me trompais, je n'aurais pas du précipiter les choses, je sais que tu veux prendre ton temps. Mais moi je... je me voyais déjà à t'épouser, fonder une famille, des enfants...

Euh, il voulait se marier avec moi? c'est bien ce qu'il a dit.

- Mais c'est pas un peu précipité tout ça! lui répondis-je.

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-Si, c’est pour ça que je viens m'excuser, j'ai bien réfléchi et j'ai bien vu à quel point je me suis vraiment conduit comme un idiot, tu sais je n'ai jamais ressenti ce que je ressens pour toi, je t'aime Elynea, et le fait de t'avoir blessé, j'en ai le cœur brisé.

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- Tu me dis que tu m'aimes mais comment tu le sais, on ne se connait pas depuis longtemps comment tu peux être sur de tes sentiments! Et comment être sûr que nous sommes fait l'un pour l'autre. Je ne peux pas m'engager avec toi, tant que je ne sais si moi aussi je t'aime ou non, je ne le sais pas maintenant, et ne le saurais pas plus demain, il me faut du temps...

Nous avons continué de discuter une bonne partie de la soirée, jusqu'à ce que mes yeux se ferment tout seul. J'avais besoin de repos.

Billy me demanda s'il pouvait rester, j'acceptais, de toute manière j'étais beaucoup trop fatigué pour riposter.

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Je me suis couchée, et endormie de suite. Billy a du se coucher par la suite. J'ai dormi un bon moment, puis d'un coup je me suis réveillée en sursaut. J'avais entendu du bruit, je pensait que c'était Billy, mais non il dormait à côté de moi.

Le bruit se fit plus fort et présent, je me levais et allai voir dehors.

A l'entrée il n'y avait rien, je me dirigeais vers mon chevalet, et au coin de ma maison, je vis une lumière rouge orangée.

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Je me suis approchée doucement, pensant d'abord qu'il y avait le feu derrière chez moi. Puis de plus près, je vis une drôle de machine faite de quatre tiges de fer, une lumière extrêmement aveuglante en son centre.

Au bout de plusieurs minutes, une ombre apparût, je crus d'abord à un rêve, je pensais toujours êtredans mon lit en train de rêver. Je me suis pincée, et bien sûr je ne me suis point réveiller, au contraire. Je ne rêvais pas, tout était bien réel.

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L'ombre se retourna, et se dirigea vers moi. Cette ombre était en fait un jeune homme. Il était comme moi, deux jambes, deux bras, une tête humaine.

A quoi je m'attendais, à un extraterrestre, disons que sur le coup, je pouvais m'attendre à tout. Mais qui était-il et que venait-il faire ici, chez moi?

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- Que...Qui êtes vous? D'où venez vous? Pourquoi vous êtes chez moi?

- Je te répondrais en son temps,... mais d'abord tu dois me suivre, je dois te montrer l'avenir, ton avenir...

- Mon avenir
dis-je fort surprise, pourquoi mon avenir, je n'ai rien de particulier, je ne suis personne.

- Ecoute, on doit y aller, le portail ne reste ouvert que quelques minutes, si tu ne viens pas maintenant, je ne pourrais plus l'ouvrir avant plusieurs mois, ce qui équivaut à ton époque à plusieurs années, et nous n'avons pas le temps.


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-Viens suis moi me dit l'homme.

J'étais surprise, j'avais peur, mais en même temps j'étais curieuse. Qu'est-ce que je risque?

Je suivis l'homme dans cette immense boule de lumière, je croyais que cela ferait mal, mais en faite non, c’est comme prendre un bain de soleil. Juste une sensation d'éblouissement.

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Au bout d'un certain temps, je ne saurais dire combien, nous étions arrivés, enfin je présumais. La lumière diminuait d'intensité, peu à peu je voyais l'environnement dans lequel j'étais tombée.

Mais c’est un peu comme quand on regarde le soleil à l’œil nu, on est tellement ébloui qu'on ne peut voir correctement pendant plusieurs minutes, tout est noir avant que l’œil ne voit à nouveau.

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La ville était sombre, aux couleurs jaunâtre. Rien à voir avec Rivervieuw. Moi qui croyait être dans ma ville mais dans une autre époque, en faite je me retrouve dans une autre dimension, un autre monde, et une autre époque.

N'ayant rien pour me raccroché, je commençais à avoir des vertiges.

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- C'est normal me dit l'homme, tu as une sensation de vertige, c’est à cause du voyage temporel.

- Voyage temporel, mais nous ne sommes pas à Rivervieuw?

-Hé bien non, nous sommes à Oasis Landing, en faite nous voyageons dans ton époque ou la notre, mais c’est comme disons une dimension parallèle, tout ce qui se passe à ton époque à des répercussions ici. Si tout ce qui se produit comme cela s'est produit déjà, Oasis Landing restera comme cela à jamais, c'est pour ça qu'on m'a envoyé te chercher.

-Moi, pourquoi moi, je n'ai rien de spécial,... je ne suis ni présidente, ni ministre, je n'ai aucune influence...

- Allons nous reposer, nous t'expliquerons tout cela demain.


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Le jeune homme me montra ma chambre, et sans prêter attention à quoi que ce soit, je m'allongeais dans le lit. J'étais encore fatiguée, le peu d'heures que j'avais dormi chez moi n'avaient pas encore fait leur effet.

A mon réveil, les yeux encore clos, je pensais avoir rêver toute cette histoire, je tâtais la place à côté de moi pour trouver Billy, mais il n'y avait rien.

J'ouvris alors les yeux, et tout mon univers changea, ce n'était pas ma maison, ni mon lit, tout était différent.

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Je me suis levée, je suis sorti de la chambre. J'ai jeté un rapide coup d’œil à cette maison. Sur la table, mon regard fut attiré par un curieux personnage. Une petite boule de lumière qui couinait.

Je l'ai prise, la petite chose me regardait, et me parla, enfin c'est ce que j'ai cru comprendre, à part des petits cris ça ne parlait pas vraiment.

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- C'est un sprite, me dit l'homme en arrivant près de moi.

- Un sprite, quel drôle de chose.

- Ce n'est pas une chose, c'est plutôt un hologramme d'un animal de compagnie, il change de couleur suivant ton humeur.

-Et ça veut dire quoi quand il est orange?

- Qui'l est un peu stressé, ou plutôt que tu es toi même un peu stressée.


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- Elynea, il faut qu'on descende, tu dois voir notre maître du portail, ... en plus je suppose que tu as faim.

- Oui je meurs de faim, mais avant tu veux bien répondre à une question.

- Laquelle?
me demanda-t-il surpris

- Comment tu t'appelles? Tu connais mon nom, ma vie apparemment et moi je ne sais même pas ton prénom.

- Nicholas, ... Nicholas Schneider


Chapitre suivant : 6.La véritée éclatée
 

Elynea

De passage
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6. La vérité éclatée​

Avec Nicholas nous sommes préparé, une fois prêt nous sommes descendu pour déjeuner.

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Nous nous sommes installés à la table de la cuisine, nous mangions tranquillement quand un homme tout de bleu vétu, mais la chevelure vint prendre place à notre table.

- Elynea me dit Nicholas, voici notre maître du temps, Emit.

- Mangez d'abord
nous dit Emit, nous discuterons après.

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A la fin du petit déjeuner, Nicholas ramassa nos assiettes, me laissant ainsi le temps de parler avec Emit.

- Alors pourquoi je suis ici, je n'ai toujours pas eu la réponse à ma question.

- Hé bien
me dit Emit, je dirais que vous êtes la cause de ce monde, grâce ou plutôt à cause de vous, notre monde sombre dans la violence, le non respect de la nature, les météores nous tombent sur la tête...

- Et c'est de ma faute, en quoi je suis responsable, je n'ai pas le pouvoir de vous faire tomber le ciel sur la tête.

- Vous à votre âge non, mais vous dans dix ans aurez le pouvoir de tous nous condamner.

- Mais dans dix ans, que se passera-t-il pour que je bouleverse ainsi le futur?


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- Je crois qu'il serait préférable que vous en discutiez avec votre descendance!

- Ma descendance? j'ai une descendance?

- Hé bien je dirais que oui, puisque c'est lui qui nous a demandé expressément de réévaluer son dossier, avec les différentes preuves qu'il a accumulés au fil des années et de ses recherches généalogiques, nous sommes maintenant en mesure de vous dire que vous jouez un rôle extrêmement important dans notre futur.

- Mais quelles preuves, quelles recherches?

- Nicholas va vous conduire jusqu'à lui, lui seul à le devoir de vous en informer. Nous sommes lié par les fondateurs de la ville, eux seuls décident de qui peut vous expliquer les choses. Et ils ont statués que ce sera votre descendance lui même, je ne suis pas en mesure de vous en dire plus que ce que je viens de dire.


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Emit se retourna sur Nicholas, ignorant totalement ma présence. Pour lui, il m'avait dit ce qu'il avait le droit de dire, et je n'obtiendrais rien de plus de sa part. Il avait peut-être raison, cette mystérieux homme, ma descendance, pourra me renseigner sur mon futur, et à cause de quoi tout tourne si mal.

- Nicholas, dit Emit, tu vas la conduire chez Jézékiel, les fondateurs sont au courant de sa visite, tu n'as rien à craindre.

- Bien
répondit Nicholas, allons y dit Nicholas en me regardant, il nous attend surement.

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Nous avons pris une petite voiture volante, le long du trajet j'essayais de poser des questions à Nicholas , savoir s'il en savait plus que ce qu'il disait, mais rien à faire il ne daignait me dire un mot sur cette histoire.

-Les fondateurs nous ont interdit de répondre à tes questions, Jézékiel a le devoir de le faire, une fois que ce sera fait, si tu as d'autre questions, j'y répondrais.

Bien au moins, je savais à quoi m'en tenir, allons voir Jézékiel.

Arrivée à destination, je fut surprise de voir l'allure de la maison, je ne pensais pas voir ça. Je pensais mes descendants ...disons un peu plus fortunée, je travaille dur pour être reconnu et bien gagner ma vie, j'espérais y arriver, il avait du se passer quelque chose d'horrible pour en arriver à un tel point de misère.

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- Tu peux y aller, il t'attend me dit Nicholas, je rentrerais d'ici quelques minutes.

Je montai les marches, fort nerveuse, et toqua à la porte d'entrée.

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Un homme blond sorti de la maison, à peine m'a-t-il vu qu'il m'enlaça fortement.

- J'y crois pas, me dit-il, tu es enfin là, ça fait des années que je cherches à résoudre notre histoire de famille, je n'y crois, je touche au but....

il se recula sans me lâcher de ses mains, me fixa longuement comme pour être sûr que je soie bien réelle devant lui. Moi même j'avais du mal à y croire, me retrouver nez à nez avec un ... un de mes futurs héritiers.

Il m'invita à entrer, je le suivis jusqu'à l'intérieur de la maison, ce n'était pas très propre, ni très luxueux, mais il y avait tout de même le minimum qu'on peut demander à une maison.

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- Dis moi que tu vas nous aider, que tu vas nous sortir de là, promets moi que tu vas y arriver, et que je n'aurais plus à vivre comme un misérable, un rébus de la société, comme une personne qu'on ne doit pas connaître. JE vis comme un ermite, et pourtant je ne le veux pas, mais je n'ai pas le choix, le nom Purpleplum rime avec désastre, et chaos.

- Mais pourquoi explique moi!
lui demandais-je.

- Tu sais, c'est très difficile pour moi, j'ai du faire des recherches, retrouver tous les noms de chacun de mes ancêtres, je suis remonté jusqu'à Noëlle Purpleplum...

- Ma mère?!... mais que fait-elle dans cette histoire?

- C'est en parti à cause d'elle que tout cela n'arrive, me répondis Jézékiel, mais comme c'est sur toi que tout retombe à chaque fois, c'est à toi de nous aider...

- Je ne comprends pas, je ne comprends rien de tout ça, en quoi je vais faire de mon présent, le futur dans lequel je suis actuellement?


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Nicholas fit son entrée à ce moment là, Jézékiel se retourna sur lui, un peu plus préoccupé.

- Monsieur Schneider, entrez donc, dit-il sur la défensive, installez vous, vous n'avez pas peur que votre père le fondateur ne soit choqué de votre venu par ici, dans les bas fond d'Oasis Landing.

- Merci Jézéquiel, c’est lui même qui m'envoie, pour m'assurer que vous tiendrez votre rôle.


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- Mais de quoi parlez vous, de quel rôle, et pourquoi tout le monde ne jure que par le fondateur? leur demandais-je.

- Le fondateur, Elynea,
me dit Jézékiel, est un peu comme un roi, c'est lui qui a le plein pouvoir sur notre monde, qui décide des lois, prend les grande décisions, accorde les mariages...

- Un roi,... je dirais un dictateur moi!...

- C'est notre mode de vie, mais là n'est pas le problème...

- Et pourquoi,
demandais-je à Nicholas , tu dois rester ici et surveiller?

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C'est Jézéquiel qui répondit à ma question.

- Nicholas est envoyé par son père pour vérifier que je tiendrais bien mon rôle, je te t'expliquerais tout ce que tu as à savoir, mais pas plus, tu ne dois pas interférer de trop...

- Mais j'y comprends de moins en moins, je dois modifier le futur mais je ne dois pas tout savoir, et comment je fais ça si je ne sais rien? Et pourquoi ma mère alors?

- Hé bien voilà, d'après mes recherches, Noëlle a toujours interférer dans la vie de sa famille, dans la vie professionnel de James...


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- Mon père, il ... il est mort quand j'avais dix ans, un accident de voiture d'après ma mère...

- Faux
me répondis Jézéquiel, c’est la faute de Noëlle, d'après les textes qui restent en ma possession, Noëlle aurait tellement interférer dans la vie de James que celui ci se serait donné la mort à son bureau. Laissant un lettre pour sa fille...

- Quelle lettre, je n'ai jamais eu de lettre...

- Je sais, elle a été détruite, je ne l'ai pas retrouvée, me dit Jézéquiel un peu mal à l'aise pour moi. Donc comme je disais, nous n'en savons pas plus, mais ce qui importe c'est la suite de l'histoire, Noëlle fit intervenir William auprès de toi. D'après les textes, c'était un chantage instauré par Noëlle sur William. Celui ci devait de l'argent à des gros bras plutôt louche, et il se faisait passer pour mort, il a changé de nom de patronyme... Apparemment Noëlle l'a retrouvée à Rivervieuw, et comme tu y habitais, elle en a profiter pour te le faire épouser sans que tu sache ce qu'il en était.


- Mais je ne connais pas de William! Et qu'y a-t-il de mal à épouser un homme?

- William était un homme puissant, un nouveau riche, Noëlle voulait grâce à ton mariage arrangé retrouver sa fortune d’antan. J'ai retrouvé dans les écrits beaucoup d'échanges de courriers entre lui et Noëlle, toujours signé par la même personne, William dit Billy.


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- Toi vois, William, repris Jézéquiel, se faisait appeler Billy, un diminutif qui lui convenait mieux.

- Billy, je... je le connais...

-C'est trop tard alors!! s'éffondra Jézéquiel, le mal est déjà fait...

- Je ne l'ai pas épousé...


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- Ne le fais pas reprit Nicholas, surtout ne l'épouse pas.

Jézéquiel s'était retourné, c'était éprouvant pour lui, mais moi je ne comprenais encore rien, en quoi épouser Billy provoque une telle catastrophe.

- Je ne comprends toujours rien, vous ne me donnez pas d'explications, dis-je en regardant tour à tour les deux hommes, vous m'interdisez juste d'épouser l'homme que j'aime, vous êtes comme ma mère.

- Tu...tu l'aimes me dit Nicholas d'une voix un peu troublée, tu es sûr de toi?

- Je ... non mais c'est pas la question, en quoi cela va modifier le futur?


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- Ecoute repris Jézéquiel, je vais te le dire, je sais que je n'ai pas le droit, que nous devions juste te dire que ce n'était pas l'homme idéal, mais il faut que tu saches pourquoi....

- Non intervint Nicholas, Jézéquiel, vous n'avez pas le droit le fondateur a bien insister sur le fait de s'en tenir à ...

- Nous n'avons pas le choix, Nicholas... Voilà en épousant cet homme, tu seras très malheureuse, tu découvriras la véritable nature de cet homme, ce qu'il a fait et ce que ta mère a fait également, cela te détruira à petit feu... si bien, qu'il vont finir par te faire interner dans un centre. Là-bas tu te lieras d'amitié avec une dame très spéciale, une sorte de diseuse de bonne aventure... une illuminée qui croit en un monde chaotique, fait de destruction, de mort pour purifier la race humaine, afin que les meilleurs d'entre tous survivent... Nous savons que tu donneras naissance à un garçon, celui-ci sera sous l'influence de son père, et malgré tes efforts, il ne sera jamais bien sa peau, ni dans sa tête... C'est ce qui cause la fin de tout... tu finiras par t'en vouloir, par vouloir détruire le monde,... et tu réussiras, tu ne seras pas seule, tu seras aider par plusieurs membres du même groupe, que vous appeliez secte du chaos...


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- Arrête, elle en sait assez, arrête Jézéquiel cria Nicholas.

- Ah parce-que Monsieur le fils du fondateur a le droit de me dire quoi dire, si je ne le lui dit pas, elle va reproduire les mêmes erreurs, je ne veux plus de cette vie, que tout le monde croie qu'on descend d'une famille d'illuminés, de cinglés, et de tueurs ...

- De tueurs?!!
dis-je doucement

C'était trop pour moi, je quittais la pièce et alla me réfugier dehors, face à l'immensité désertique, je me mis à penser à ce que je venais d'entendre, les larmes me coulaient le long des joues.

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Était-ce vrai tout ça? Allais-je vraiment faire tout ce que je venais d'entendre. Ce n'est pas possible, moi qui ne rêve que d'une chose, je ne peux pas devenir cette femme.

Je savais ce qu'il me restait à faire, si je ne voulais pas détruire le monde, le plus simple encore, est de ne pas avoir de descendance...​



Chapitre suivant : 7. Retour à Rivervieuw