Sims 3 La descendance d'Elynea Purpleplum

[Elynea]

7. Retour à Rivervieuw​

Je quittais cette maison, laissant Jézéquiel et Nicholas se débrouiller entre eux. J'avais eu ma dose de mauvaises nouvelles, de confidence pour la journée.

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De retour dans cette grande maison, je montais les étages et arrivais au toit. Là où se trouvait le portail temporel.

Je restais là plusieurs minutes à réfléchir au pourquoi du comment, à réaliser que finalement je suis et resterais seule. Après tout n'est-ce-pas ce que je voulais depuis le début? Faire passer ma carrière en priorité? Mais j'avais eu un aperçu de ce que c'était que de tenir à quelqu'un, même si c'était faux, pour moi jusqu'à maintenant cela me semblait si réel.

- Elynea, ne part pas me dit une voix derrière moi.

Je savais que c'était Nicholas, qui d'autre aurait pu venir me chercher.

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- Ne part pas, pas tout de suite, laisse toi le temps d'évacuer cette histoire.

- Non Nicholas, le mieux pour moi est de partir maintenant, tant que c'est frais dans ma tête, je veux rentrer chez moi, je veux en finir une bonne fois pour toute.

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- Nous devons aller voir mon père le fondateur, lui seul sera en mesure de te dire quoi faire en rentrant...

- Quoi? dis-je très surprise, je ne veux rien avoir à faire à lui, ce n'est pas mon monde, ce ne sont pas mes lois, je veux rentrer chez moi...

- Tu dois venir le voir, c'est dans notre intérêt à tous, et si tu te trompais et si en rentrant tu ne prenais pas la bonne décision, et si ça empirait....

- Tu crois que ça peut-être pire que ça, je suis à l'origine de cette évolution, je suis celle qui cause la perte de tous, je suis considéré comme une abomination... rien ne peux être pire, je ne veux pas être une instigatrice du mal, je veux avoir une vie tranquille, à moi, je veux être libre de mes actes, je ne voulais pas savoir ce que je sais maintenant, comment je vais vivre maintenant. Tu imagines mon quotidien à présent?!...

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- Ecoutes Elynea, il doit y avoir une solution, reste on en discutera, tu ne peux pas partir comme ça, sais-tu au moins comment tu vas faire en rentrant chez toi, comment tu vas stopper ça!

- Je ne sais pas Nicholas, je ne suis pas sûr, mais il faut que je rentre ma place n'est pas ici.

- Mais... ma mission consistait à te faire voir l'avenir, ton avenir, que ce passera-t-il si tu échoue de retour chez toi?!.

- Ta mission?!... je ne suis que ça de toute façon une mission...

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- Rassures toi Nicholas, lui dis-je en approchant du portail, ta mission est déjà réussit, je sais ce que je vais faire.

J'approchais de plus en plus du portail, j'étais prête à faire le grand saut.

- Tu n'es pas qu'une mission pour moi, me dit Nicholas lorsque je franchi le portail.

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De retour chez moi, c'était le petit matin, j'avais le temps de prendre une bonne douche et me changer.

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En sortant de la salle de bain, je fut surprise de voir Billy chez moi. Il me m'avait pas téléphoné avant de passer, je n'avais même pas entendu sonner à la porte.

- Billy, lui dis-je en sortant de la salle de bain, qu'est-ce-que tu fais ici?

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- Elynea, ça alors, mais où étais-tu? On t'a tous cherché partout, on s'inquiétait... Depuis l'autre jour, enfin plutôt les mois derniers, je me suis réveillé seul ici, tu avais disparu...

- Me voilà, il m'est arrivé une drôle d'histoire, complètement impossible à concevoir pour croire que ce soit vrai,j'ai l'impression d'avoir dormi et rêver tout ça!

- Impossible, tu n'était plus nul part, tu avais disparu où?

- Tu ne me croira jamais si je te le dis, alors autant ne pas savoir....

- Dis toujours Elynea, après tout tu me dois des explications, dois-je te rappeler que tu t'es volatilisé le jour où je t'ai avoué mes sentiments à ton égard...

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- J'étais dans le futur...

- Hein?!!.... tu te fous de moi moi, c'est ton excuse pour m'avoir laisser m'inquiéter pendant deux longs mois...

- Deux mois? mais je suis partie que deux jours... j'étais assez surprise, comment s'était possible que je soie partie deux mois, je n'ai passer qu'une seule nuit dans le futur, je ne comprends pas...

- Tu aurais pu inventer autre chose quand même qu'une de tes histoires, pour ça tu devrais les garder pour tes soi-disant livres... tu ne pouvais juste pas me dire, que tu voulais de la distance, de prendre du recul...

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- Mais ce n'est pas ça, c'est vrai je suis allé dans le futur, j'y ai rencontrer un héritier, Jézéquiel, il m'a parlé de moi, de mon avenir, de ...

- Bien sûr que tu as vu tout ça, je te crois...

- C'est vrai? Tu me crois?

-Mais ça va pas non, je ne pourras pas croire une histoire pareille, une pure invention, dans quel monde tu vis Elynea.

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- Bon maintenant tu me dis la vérité, j'ai le droit de connaître la vérité. Tu n'as pas le droit de me mentir de la sorte, surtout quand tu seras ma femme, tu me dois sincérité et respect, je dirais même que tu n'as pas ton mot à dire dessus.

Avais-je bien entendu, il osait me parler de la sorte, il me prenait pour sa chose ou quoi! Puis tout me revins, le fait qu'il soie de mèche avec ma mère, sa tromperie, mon internement, Jézéquiel avait peut-être raison, je devais savoir la vérité moi aussi.

- La vérité tu oses me demander la vérité, mais sache que j'ai toujours été honnête avec toi, je ne dirais pas la même chose de toi!... Dis moi maintenant pourquoi ma mère te fais chanter pour que tu m'épouse!

- Mais comment tu sais ça toi?... Qui te l'a dit?... Maintenant tu vas bien m'écouter, tu vas obéir à ce que je te dis, tu vas m'épouser, et me donner un enfant, le reste tu fais ce que tu veux, si tu veux t'inventer un monde futuriste, plein de paillettes et de magie....

- Mais calme toi, on peux en discuter, il me faisait très peur, je n'avais jamais pris la tête sur n'importe quel situation de ce genre, je préférais de loin la fuite, mais l'heure n'était plus à la fuite, je devais réagir ou j'étais perdu.

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- Elynea, écoutes moi bien, ta mère veux que je fasse tout ça, je n'ai pas le choix, et toi non plus.

- Mais non, je ne veux pas t'épouser, je ne veux pas que ma mère gère ma vie, je veux rester libre de mes choix.

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- Libre de tes choix, laisse moi rire, me dit-il en me faisant me sentir une moins que rien, tu n'as et n'auras jamais ton mot à dire, ta mère a prévu le mariage quand je lui ai dit que je t'avais à la botte, elle a jugée bon de tout régler, nous nous marions dans deux semaines, et vu que tu es rentrée à temps de ton ... voyage du futur, hé bien le mariage est toujours d'actualité.... heureusement que je n'ai rien dit à ta mère, elle m'aurait jeter en pâture à ces ... bref, soit prête pour dans deux semaines, et surtout soie jolie pour les photos.

Trop, c'en était de trop cette fois-ci, je devais réagir et vite avant qu'il ne soie trop tard.

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- Écoutes moi bien William, je ne t'épouse pas, et tu diras à ma mère de se mêler de ses affaires, ou je la dénonce pour la mort de mon père. Et si tu oses revenir dans ma vie, ou de t'approcher de moi, c'est moi qui te balances à tes gros bras. Je sais tout, tu te fais passer pour mort, espérant ne jamais rembourser tes dettes, mais moi je sais tout... Tu as compris, je ne veux plus avoir affaire avec toi! Sort de chez moi!

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- Du calme Elynea, je...

- Je t'ai demandé de sortir de chez moi, et de ne plus jamais revenir.

William quitta ma maison, j'étais libéré de ce poids, je ne sais toujours pas si Jézéquiel avait raison ou pas, mais d'après ce que je venais d'apprendre par Billy, il s'avérait que certaines choses étaient vraies.

Maintenant je suis libre, j'ai modifié le futur, je ne serais pas celle qui aura détruit le monde.​

Chapitre suivant :8.Les mois passent​

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[Elynea]

8. Les mois passent​

Le lendemain, n'arrivant plus à dormir, je me suis habillée et préparée pour aller en ville.

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Je ne trouvais plus le sommeil, tout se mélangeait dans ma tête. En plus si ça fait bien deux mois que je suis partie, je devais aller voir ma patronne pour lui expliquer que... je sais même pas ce que je vais lui dire.

Je suis allée au parc du belvédère, il n'y avait personne, et c'est tant mieux. Je n'avais pas l'esprit ni l'envie de discuter avec quelqu'un.

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Je suis allée directement à une table d'échecs, je n'avais jamais pris le temps d'apprendre les règles. Je ne savais même pas comment jouer. Pour le moment tout ce qui m'importait était de me changer les idées, et non de me focaliser sur les règles avec ces pions.

J'ai du y passer pas mal de temps car l'hôtel de ville s'est mis à sonner il sonnait tous les jours à huit heures précise. Pourquoi, je ne l'ai jamais vraiment su. Certains m'ont dit que c'était pour nous avertir qu'il est temps de travailler, d'autre que c'est une tradition qui remonte à des décennies lorsqu'il y avait encore un roi, que c'était à ce moment précis que le crieur d'annonces faisaient son entrée, nous donnant les informations de la cour.

Bref, il était déjà huit heures, je devais aller voir ma patronne, savoir si j'avais toujours mon poste.

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J'ai longé le parc, je suis passé devant le théâtre. J'avais une boule au creux de l'estomac, même si je ne tenais pas particulièrement à ce poste, c'était quand même lui qui m'avait donné mes premiers $ pour m'installer dans la ville. Je me sentais redevable.

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Tout en continuant de longer les rues, je ne pouvais m'empêcher de réfléchir, comment j'allais excuser mes deux mois d'absence, que pourrais-je bien inventer? Dire la vérité ce n'est pas possible, personne ne me croirais, et puis c'est maintenant que je serais enfermé dans un asile de fous.

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La boutique était ouverte, je marchai lentement en direction de celle-ci. Mon cœur battait à tout rompre, j'avais l'impression qu'il allait s'arrêter net, tellement il cognait dans ma poitrine.

J'ouvris la porte, et m'aventura à l'intérieur, je serais fixée d'ici quelques minutes si j'avais ou non encore mon poste.

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Il s'est passé exactement vingt secondes, entre le temps que j'ouvre la porte, que j'ouvre la bouche pour saluer les collègues et la patronne, que j'entendis une voix me dire " Dehors vous êtes viré " .

Comme ça s'était clair, je n'ai même pas eu le temps de leur dire quoi que se soit, ni le temps de me justifier sur ces deux mois.

Je suis donc sorti de la librairie sans demander mon reste, puis je me suis assise sur le banc à l'arrière de la boutique.

Je suis resté là pensive, jusqu'au moment où un groupe de personnes d'un certain âge me rejoignirent.

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Je les ai laissé entre eux. Je suis, de mon côté, allé au musée peindre un peu. Oui j'ai un chevalet chez moi, mais là tout de suite j'avais besoin de rester un peu en dehors de chez moi, et réfléchir à ce que j'allais bien pourvoir faire, je n'avais plus de revenu fixe, ... bon j'avoue ce n'était pas grand chose, mais c'était une sorte de point d'ancrage. Et si maintenant mes toiles et surtout mes livres ne se vendaient pas, je finirais à la rue...

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Tout en peignant, j'ai pu apercevoir dehors que je n'étais pas la seule à avoir des problèmes. Le petit groupe de personnes de tout à l'heure se disputaient. Et pas qu'un peu, il n'y avait pas que des noms d'oiseaux d'échanger, mais les coups aussi. Je pouvais les voir de la fenêtre, je ne sais pas le pourquoi de leur dispute mais j'ai bien l'impression que cela finira mal.

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Lorsque j'eus terminé ma toile, je sortis du musée pour enfin rentrer chez moi après voir passé la journée à l'extérieur, je commençai à avoir un peu faim.

J'avançai en direction de deux dames, celles-ci me fixaient du regard, je ne savais pas pourquoi. Tandis que j'arrivai à leur hauteur, j'ai pu entendre le pourquoi de ces regards insistants et assez méchants.

- Tu te rends compte, dit la blonde à l'autre, c'est elle qui a jeté Billy deux semaines avant leur mariage, elle ne le méritais pas de toute façon, je me suis toujours demandé ce qu'il lui trouvait...

Je ne suis pas resté pour en apprendre plus, rien que ce que je venais d'entendre me suffisait largement, dans l'histoire c'était moi la fautive. Personne ne savait la vérité, et puis ça ne les regardait pas. Je rentrai chez moi, et passa ma soirée seule, devant mon ordinateur à essayer de trouver l'inspiration pour un nouveau livre.

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Un peu plus d'une année s'était écoulée depuis ma rupture avec Billy, et mon voyage dans le futur.

Parfois je repensais encore à Nicholas et Jézéquiel, me demandant s'ils vivaient mieux maintenant que j'avais réussi à changer mon destin.

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Je m'étais fait un nom en tant qu'artiste, mes toiles se vendaient assez bien, ce n'était pas encore les chefs d'oeuvre mais cela me convenait. Même en tant que romancière j'avais un petit palmarès, je m'étais spécialisée dans les contes pour enfants. Je dois dire que cela me convenait très bien. Parfois je pouvais faire moi même les illustrations de mes livres. J'avais aussi pu agrandir ma petite maison, et je dois dire qu'elle me convenait parfaitement.

Ce jour là, un peu avant de sortir m'aérer l'esprit pour peindre, j'avais réussis à casser ma robinetterie, n'y connaissant rien, et n'ayant personne sous la main pour m'aider à réparer, j'ai du faire appel à un technicien.

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C'est environ une heure après, qu'elle arriva. Elle me dévisagea en arrivant, j'ai fait comme ci je n'avais rien remarqué. Après tout si elle me répare convenablement ma douche, ça m'allait très bien.

Elle me demanda où la fuite était située, je l'ai orientée vers la salle d'eau.

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Parfois j'allais voir si elle n'avais besoin de rien, en fait c'était plutôt pour vérifier qu'elle faisait son travail. Après une bonne heure de réparations, elle me dit que c'était fini. Me donna la facture, me disant que je devais envoyer un chèque ou aller payer directement au bureau, qu'elle n'avait pas le droit de prendre de l'argent sur elle.

Je l'ai raccompagné jusqu'à l'entrée, lui certifiant que j'allais faire ça dans les plus bref délais.

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Après tout ça, je me suis mise devant mon ordinateur pour continuer mon histoire, elle n'était pas fini. Ce petit livre pour enfant parlait d'un chat amoureux d'une souris. J'avais du mal à trouver mon happy end.

J'avais de nouveau le stress de la page blanche, ou plutôt là en ce qui me concerne de la fin non terminé.

Je suis restée devant mon ordi, à le fixer comme ci l'inspiration allait venir d'un moment à l'autre. Mais parfois mon esprit s'égarait, je ne pouvais éviter qu'il ne dévie sur mon voyage temporel. J'avais beau vouloir de toute mes forces oublier ce moment, aller de l'avant, c'était très dur. Déjà je refusais quasiment tout contact avec l'extérieur, et en particulier les hommes. J'étais encore plus méfiante, de peur de subir encore le même scénario qu'avec Billy.

Et lorsque je remarquais que je pensais à mon voyage, je secouais ma tête comme pour faire s'envoler ces pensées, et j'essayais de me concentrer sur mon livre.

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Tout à coup mon téléphone sonna, c'était Antonio qui m’appelait. Antonio est un ...disons un ami que j'ai rencontré lors d'une rencontre sportive, j'avais gagné une place pour le match entre l'équipe de Rivervieuw et .. je ne me souviens plus du nom de l'autre équipe. C'est pas que j'aime le sport mais parfois il faut quand même que je sorte un peu. En plus il était déjà marié donc pas d'inquiétude que ce soit encore un coup monté.

- Allô Antonio, ça va?... Oui moi ça va, je suis encore bloqué sur la fin de mon livre.... je...

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- Non je n'ai pas envie d'aller voir ton équipe jouer... quoi c'est dans une heure, mais je ne serais pas prête de toute façon, laisse tomber, une autre fois... Tu veux pas y aller avec ta femme plutôt, je suis pas fan des rencontres sportives... Mais je... non je ne suis pas une ermite, je suis très bien comme ça, je.... Ahhh bon d'accord, je me change et j'arrive!

Ce qu'il m'agaçait quand il insistait de la sorte, je ne le comprenais pas, et sa famille non plus. Pourquoi toujours vouloir me sortir, je suis bien comme ça, et puis que penseront les gens à force de me voir sortir avec lui sans sa femme. Je sais que ça ne lui fait rien, elle me l'a déjà dit, apparemment elle me considère comme une amie, donc pas de risque de quoi que se soit. De toute façon, je ne l'aime pas Antonio, donc je ne tenterais rien de mon côté.

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Je me suis préparé, et dépêché de partir au stade. Antonio m'attendait déjà, il discutait justement avec une autre amie à lui.

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-Elynea, c'est sympa que tu soie venu, on va voir le match

- Antonio, pourquoi ne pas y aller avec ta copine là-bas, j'ai pas trop envie de rester ici, je préférerais rentrer chez moi, écrire mon livre.

- Elle ne peux pas rester, et puis c'est avec toi que je veux voir ce match, je... bref, en plus il faut que tu sorte t'aérer l'esprit c'est pas sain de rester enfermer tout le temps, tu vas finir en dépression!

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Je capitulais et nous sommes allés à l'intérieur voir ce fameux match.

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A la sortie du stade, Antonio me pris la main et m'entraîna un peu à l'écart.

- Je voudrais commença-t-il, te dire à quel point tu es jolie, et je suis tombé désespérément amoureux de toi, je...

Il tenta de m'embrasser, je ne savais pas qu'il ressentait ça. Et pourtant j'aurais du m'en douter, toutes ces gentilles attentions, ces sorties à deux. De mon côté par contre, je n'ai jamais eu l'impression de lui donner de faux espoir, au contraire, pour moi c'était et c'est un ami rien de plus. Je ne pourrais pas me mettre avec un homme, pas après ce que j'ai vécu même si cela fait maintenant plus d'un an que...

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Je le repoussais, refusant d'entrer dans son jeu.

- Je suis désolé, mais je ne ressens pas la même chose, et puis tu es marié, je ne veux pas être celle qui brisera ta famille.

- C'est à cause de lui c'est ça, ce Nicholas, tu m'as déjà dit que vous n'aviez passé que deux jours ensemble, ce n'est pas assez pour avoir des sentiments. Et puis il vit trop loin, tu ne le reverras jamais, pourquoi vouloir à tout prix te refuser à moi!

- Antonio, je te l'ai déjà dit, je ne ressens rien pour lui non plus, c'est lui qui m'a aidé à voir plus clair dans mon ancienne relation, c'est tout.

- A t'entendre en parler, ce n'est pas tout, je te le dit!... Tu refuses de le voir, tu te caches derrière tes livres, mais l'amour est juste devant toi, regarde moi, je fous de toi, je ...

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- Ce n'est pas possible, je ne veux pas, je préfères qu'on en reste là, dis-je à Antonio, va retrouver ta famille, et oublie moi. C'est mieux pour toi, pour moi.

Je rentrais chez moi, laissant Antonio seul au stade, voilà encore une amitié de perdu. C'est ainsi, c'est ma vie, je suis condamnée à rester une solitaire.​

Chapitre suivant : 9. Un revenant​

 

[Elynea]

9.Un revenant​

Les mois s'écoulaient paisiblement dans la ville de Rivervieuw.

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Chacun vaquait à ses occupations, certains se préoccupant plus que d'autre des histoires de cœur de la ville. Il y avait, et il y aura toujours des gens pour s'immiscer dans la vie d'autrui. Je le savais, puisque moi même j'en avais fait les frais, il y a maintenant plus de deux ans. Ma vie s'écoulait également paisiblement, je n'avais toujours pas trouvé l'amour, mais j'étais devenu bien plus reconnu dans ma carrière.

Ce matin là, alors que le soleil ne s'était pas tout à fait levé, je fus réveillée par mon téléphone.

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Je me suis levée, sans enthousiasme, j'aurais bien aimé encore dormir une heure ou deux. J'avais passée ma nuit à écrire sur ma nouvelle histoire. Une histoire un peu particulière puisque je faisais également les illustrations. Et cela me prenait beaucoup de temps.

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- Allô, dis-je à mon interlocuteur en baillant, il était encore très tôt, ... Nicholas... mais c'est ... vraiment toi? Oui d'accord, je me prépare et j'arrive.

Je me suis empressé de raccroché, de toute manière je n'en croyais pas mes oreilles, ce n'était pas possible, au bout de autant d'années, il était là.

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Je me suis retournée, et face à ma commode, j'hésitais sur la tenue à mettre. Je me rendis compte à cet instant à quel point il m'avait manqué, même si je ne l'avais pas vraiment côtoyé. Pendant ces deux années, j'avais rêvé qu'il réapparaisse un jour, mais peu à peu l'espoir qu'il revienne s'était envolé. J'avais même cru qu'il avait fait sa vie, ne pensant plus à moi. Mais je ne sais même pas pourquoi il est là, il est possible que ce ne soit qu'une mission, qu'il ne vienne pas pour moi.

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Au bout d'une heure j'étais prête, j'ai demandée au taxi de me déposer au parc, Nicholas devait surement déjà y être.

Il était déjà là, il me fit signe de la main lorsqu'il me vu arriver dans ce parc. J'étais heureuse mais en même temps j'appréhendais ce moment, j'avais surtout peur de ce qu'il allait me dire. Après tout la dernière fois il était venu pour me dire que mon avenir allait être catastrophique.

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Il s'approcha de moi, mon cœur battait à cent à l'heure, et s'il me disait encore que ma vie ne serait pas jolie, que je provoquerais encore une catastrophe.

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- Elynea... me dit-il en me regardant dans les yeux.

Je me plongeais dans son regard, j'avais oublié à quel point ses yeux étaient d'un magnifique bleu turquoise. Je repris mes esprits, Nicholas n'avait pas encore dit un mot sur sa venue.

- Pourquoi tu es là? lui demandais-je de but en blanc, autant le savoir maintenant.

- Je suis ici en mission auprès de toi...

Encore une mission, fallait s'y attendre, je n'étais bien sur qu'une mission pour lui.

- Qu'est-ce que j'ai encore fait?

- Je suis tombé par hasard sur un livre chez Jézéquiel, et lui comme moi, on est resté stupéfait par la découverte, depuis ton départ notre monde n'a pas changé, nous pensions que si tu réussissais à te débarrasser de William, tout serait fini.... nous avions tord.

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- Que se passe-t-il?

- Hé bien dans ce livre, est raconté ton histoire, le début a effectivement changé, la rupture avec William y est bien inscrite, c'est la suite qui est nouveau. Nous avons appris que peu de temps après ton changement d'âge, il va se produire une chose insensée...

J'appréhendais la suite, j'avais peur d'entendre à nouveau des mauvaises nouvelles sur ma vie.

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- Tu vas te faire emmener de force repris Nicholas, d'après ce que nous savons c'est un coup de ta mère, peu avant de rendre l'âme, par contre nous savons pas pourquoi, n'y comment elle s'y est prise. On sait seulement que tout ce qu'on t'a raconté va se produire mais plus tard. Ta rencontre avec la femme, ton internement, ... C'est pour ça que je suis là.

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- Attends tu me dis que quoi que je fasse, ça va quand même se produire, à cause de ma mère, mais comment réussir à changer le futur?

- Je ne sais pas Elynea, je ne sais pas, mais je suis là pour te venir en aide, je reste autant que nécessaire...

- Tu veux dire jusqu'à la date à laquelle je me fais internée, tu repartiras après?

- J'ai bien peur que oui, je n'ai pas l'autorisation de rester plus longtemps.

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- Pourtant c'est ton père qui décide, il...

- Elynea, tu dois bien comprendre que je n'appartiens pas à ce monde, je suis d'une autre époque, j'ai des responsabilités à Oasis Landing, je dois succéder à mon père quand le moment sera venu, je n'ai pas le choix que de lui obéir.

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- Je... je restais un moment silencieuse, il venait pour m'aider, mais j'avais plus l'impression qu'il ne s'occupait que de lui, de se faire bien voir par son père, de réussir sa mission.

- Et si nous allions nous promener un peu, après ce que je viens de t'apprendre, tu dois surement avoir besoin de penser à autre chose.

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- Au fait, je ne te l'ai pas encore dit, mais je te trouve ravissante, plus belle encore que dans mes souvenirs.

C'était gentil de sa part, mais cela ne changera rien à ce qui se produira d'ici quelques mois.

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Nous avons passé la journée à arpenter les rues, non sans un regard indiscret de la part des habitants. Pour eux j'étais devenu une bête de foire, une jeteuse d'hommes, un être à garder à l’œil. C'est aussi pour ça que je reste le plus loin possible de la ville à présent, je me sens exclue.

Après un moment à marcher et tourner en rond, nous sommes allés au théâtre, il y avait un spectacle, et c'était l'occasion de penser à autre chose.

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A la fin de la représentation, Nicholas s'approcha près de moi.

- Elynea, je ne te l'ai pas encore dit, mais... c'est délicat à demander...

- Quoi donc?

- Hé bien, je suis arrivé ce matin, mon portail m'a transporté en plein cœur de la ville, puis il s'est refermé, comme tu le sais ma mission est quand même assez longue, donc... ça m'ennuie de te demander ça, mais tu veux bien me laisser prendre mes quartiers chez toi?

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Je lui pris les mains, et hochai de la tête. Bien sûr que je voulais bien qu'il dorme à la maison. J'avais tellement de choses à lui demander, depuis tout à l'heure, à force de penser et réfléchir, mille questions me sont venus à l'esprit.

Et puis j'aurais l'occasion de mieux connaître Nicholas, même si je dois garder en mémoire qu'il repartira un jour. Pour le moment, je vis l'instant présent. J'ai assez à penser à mon avenir, à m'inquiéter de mon futur.

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De retour à la maison, nous nous sommes installés dans le canapé, je voulais lui demander beaucoup de choses.

-Nicholas,... j'ai beaucoup de questions en tête... je ne sais pas si tu peux me répondre et à tout mais s'il-te-plaît, j'ai besoin de savoir.

- Vas y je t'écoute, me dit-il, pose moi les questions que tu veux, j’essaierais d'y répondre au mieux.

- Déjà pourquoi avoir attendu plus de deux ans pour revenir?

- Deux ans me dit-il un peu choqué, et pourtant chez moi cela ne fait qu'un peu plus d'un mois que tu es repartie. La notion et la vitesse du temps diffère d'un monde à l'autre...

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- Et pourquoi alors c'est toi qu'on a envoyé, le fils du fondateur, ne devait-il pas y avoir d'autre personnes, des...

- C'est que ... c'est moi qui ai demandé à faire cette mission, j'ai... je vais te raconter pourquoi.

Enfin j'allais en savoir un peu plus sur lui, j'étais ravie de savoir qu'il se livrait un peu à moi.

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Nicholas m'expliqua comment et pourquoi il avait voulu réaliser cette aventure.

- Tu sais me dit-il, lorsque Jézéquiel est venu la première fois voir mon père, j'étais présent, j'ai vu tous les documents qu'il avait trouvé, les textes, les écrits, toutes ses recherches... Il voulait que le nom de sa famille ne soit plus synonyme de dévastation, il voulait enfin avoir une chance de vivre en paix, et il pensait que si nous intervenions dans ta vie, le futur, notre futur, et notre monde en serait totalement changé.... Il a laissé ses documents à mon père, mais tu voie c'est le fondateur, il ne peux faire ce genre de choses lui même, ... je veux dire vérifier cette théorie, et comme je sortais à peine de l'école, il m'a confié cette charge de travail, voulant prouver ma valeur aux yeux de tous...

- Mais pourquoi venir ici alors, tu aurais pu envoyer une autre personne, non?

- J'y viens, lors de mes travaux, je suis tombé sur une photo de toi, la première que je voyais, tu étais si magnifique... tu tenais un enfant dans tes bras, mais on sentait de la douleur dans ta façon d'être... Cette photo était le point de départ.

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- Où est-elle maintenant cette photo?

- Elle a disparu, comme certains des écrits peu après ton départ, tu as réussi à changer cet avenir, mais d'autre sont apparus entre temps, c'est pour cela que je suis revenu ici.

- Donc si je comprends bien, tu as fait tout ce voyage pour me voir en vrai.

- Oui, je voulais rencontrer celle qui m'a intrigué, qui m'a donné envie de réaliser ce changement.... Mais dis moi, moi aussi j'ai une question! Pourquoi n'avoir jamais essayer de fonder ta propre famille, après ton départ...enfin ton retour ici, tu aurais pu ... trouver l'amour, et commencer une nouvelle vie.

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- Je ne voulais pas, lui dis-je, je ne voulais pas subir encore ce sentiment de trahison, et puis je n'ai pas ... disons entre temps je n'ai rencontré personne qui m'intéresse.

Nous avons continué de parler quelques heures, laissant peu à peu la fatigue nous submerger.​

Chapitre suivant : 10. La vie suit son cours​

 

[Elynea]

10. La vie suit son cours​

Cela faisait maintenant quelques semaines que Nicholas vivait avec moi. Nous apprenions aussi à mieux nous connaître.

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Nicholas avait trouvé un poste en tant qu'assistant à l'hôpital, comme tous les matins, sa collègue venait le chercher à huit heures précise. Et comme il travaillait à la journée, j'en profitais pour m'avancer sur mes livres ou mes toiles.

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Le soir, nous commandions parfois des pizzas. C'était à la fois simple et agréable, en plus ça évitait la vaisselle.

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Après nous être restauré, nous parlions un peu de notre journée.

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Puis nous allions regarder la télé pour la soirée. C'était des petits plaisirs simples, mais ça me faisait du bien de pouvoir les partager avec quelqu'un.

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Parfois nous discutions du film qu'on venait de regarder mais parfois la discussion tournait autour de cette fameuse journée qui aura lieu dans le futur.

- ... plus ça avance et plus on arrive à cette date me dit Nicholas, tu sais que si on arrive à changer ça, mon monde sera changer et ta vie également.

Je ne répondais pas toujours, moi ce que je voyais c'est que plus cette date approchait et plus le départ de Nicholas se rapprochait également.

- Tu ne peux pas te mettre des œillères, tu dois bien en parler, il faudra agir...

- T'es amusant toi, agir, mais pour quoi faire, je ne sais même pas le but de tout ça, ni le pourquoi d'ailleurs!

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Je ne dis plus rien, et me blottis contre Nicholas. Nous restions ainsi pendant quelques minutes. J'étais bien dans ses bras, ça m'arrivais parfois de m'assoupir, je me sentais en sécurité avec, et je redoutais son départ.

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Les semaines qui suivirent étaient identiques au mois qu'on venait de passer, à l’exception de cette journée très éprouvante.

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Alors que j'étais tranquillement en train de peindre, Nicholas s'approcha de moi tout énervé. Au début je ne comprenais pas, normalement il devait être à l'hôpital c'était son jour de travail, et puis il ne m'a jamais été donné de le voir si méchant. J'ai su tout de suite que quelque chose clochait.

- J'en ai marre me dit-il, tu n'as pas l'air de bien comprendre que dans six mois je rentre chez moi...

- Nicholas calme toi, c'est quoi le problème?

- Le problème c'est que je ....tu... tu te fiches de moi, de ce que je ressens, je vais partir et jamais tu m'as dit que tu le voulais pas...

Nicholas se retourna ses yeux remplis de larmes, je comprenais à cet instant que comme moi, il ressentait une attirance, ou un sentiment vis à vis de moi et moi de lui.

- Je dois aller à l'hôpital je suis pas bien, me dit-il.

Il y passa la journée, le médecin de garde m'appela le soir pour me dire qu'il devait le garder en observation, une sorte d'effet secondaire, mais il n'en savait pas plus.

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Le lendemain, je me rendis à l'hôpital pour en savoir plus, je suis tombé nez à nez avec le médecin de Nicholas.

- Docteur, puis-je vous parler? C'est au sujet de Nicholas, comment va-t-il?

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- Hé bien, je dois le garder la semaine en observation, a-t-il pris l'avion ces jours ci? A-t-il été faire de la plongée?

- Non rien de tout ça, pourquoi qu'y a-t-il?

- Nicholas souffre me semble-t-il d'un effet secondaire à un voyage mais je ne saurais dire lequel, son métabolisme réagit difficilement à nos traitements, et il a parfois quelques sautes d'humeur...

- C'est grave?

- Je dirais que non, en tout cas ce n'est pas dangereux pour sa vie, mais je doute que je puisse le guérir avec un simple traitement, il va me falloir pousser d'avantages mes examens.

- Il sortira quand?

- Si tout va bien, vous pourrez revenir le chercher vendredi, mais en attendant aucune visite, il lui faut du repos.
J'étais très déçu de ne pas avoir accès au service de soins ou Nicholas était, je ne pourrais pas le voir avant plusieurs jours.

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Ces quelques jours me semblait interminable, et pourtant cela m'a permis de me recentrer sur moi, sur ce que je veux, et avec qui je veux être. Et bien sûr toutes mes réflexions retombaient sur Nicholas, c'était avec lui que je voulais être, avec lui que je voulais vieillir... je le voulais mais le pouvais-je réellement? Il était sensé repartir...

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Enfin le vendredi était arrivé, les sorties se faisait tard le soir, après la visite de tous les médecins. J'attendais Nicholas dehors, je n'avais pas eu le droit de le voir de la semaine, j'appréhendais sa réaction, je n'osais donc pas aller plus loin.

Mais pas besoin de rentrer à l'intérieur, Nicholas m'attendait déjà dehors quand j'arrivais devant l'entrée de l'hôpital.

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Nicholas me prit dans ses bras, et me serra si fort que j'en perdis mes moyens, j'avais l'intention de lui dire tout ce à quoi j'aspirais, et lui dire à quel point je tenais à lui. Je n'eu pas le temps de ne rien dire. Nicholas entama la conversation.

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-Elynea, je... j'ai bien réfléchi, et ces quelques jours loin de toi, ont été très dur, j'ai pris conscience à quel point je... j'ai des sentiments pour toi, je n'avais jamais vraiment eu ... je n'avais jamais vraiment connu l'amour, mais auprès de toi, je sens que c'est ce que je dois faire, que c'est mon destin d'être près de toi, je sais que je ne dois pas te demander une telle chose, je sais que je suis obligé de rentrer, mais je...

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Il s'arrêta de parler et m'embrassa tendrement, un petit et simple baiser déposé au bord de mes lèvres. C'était notre premier, et non le dernier, mais le premier qui me fit chavirer le cœur.

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Nous sommes rentrés à la maison, et bien sûr, Nicholas m'embrassa de nouveau, c'était du pur bonheur. C'était lui que je désirais au fond de moi, lui que je voulais. Malgré tout je gardait à l'esprit qu'il ne sera pas là indéfiniment, il repartira et j'aurais le cœur brisé. J’essayais de ne pas trop y penser, je voulais profiter de l'instant présent, et qui sais ce que l'avenir nous réserve, ce n'est pas tracé, ça peut changer, et avec beaucoup de chance, Nicholas restera avec moi.

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Les jours suivant étaient les plus beaux, avec Nicholas nous formions un couple, je l'aimais il m'aimait, rien de tout ça ne pouvait être gâché. Nicholas n'avait pas eu de nouvelle crise, nous espérions que ce n'était qu'un épisode passager et que cela ne se reproduira pas.

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Nicholas avait eu une promotion, il portait fièrement sa tenue même si elle était rose. C'était pour lui, le plus important ce n'était pas la couleur mais le fait d'être reconnu pour ce qu'il fait, il avait fait un bon travail et était récompensé.

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Et moi je continuais d'avancer sur mon travail, j'avais déjà vendu quelques bons livres, certains étaient de vrai succès.

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Un matin, ou plutôt en pleine nuit, j'avais entendu du bruit, je me suis levée, pour écouter ce que c'était. J'avais peur que c'était un habitant d'Oasis Landing venu rechercher Nicholas.

- Qu'y a-t-il me dit Nicholas en se réveillant, il est déjà l'heure?

- Non, j'ai entendu du bruit, je ....

- Reste dans la chambre, je vais voir.

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C'était un voleur, un sale voleur qui tentait d'entrer. Malheureusement pour lui, il tomba sur Nicholas avant même d'avoir pu entrer.

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Nicholas l'entraîna dehors, et lui fit sa fête. Ils se sont battus un bon moment, j'avais peur que Nicholas se prenne un mauvais coup, ou même pire.

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Fort heureusement le vilain voleur n'était pas de taille à rivaliser avec Nicholas.

- Et que je te revoie plus ici.... Va -t-en ou j'appelle la police.

- Ouille aie dit le voleur sans demander son reste.

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Un matin avant d'aller travailler, Nicholas m'accapara dans la cuisine, alors que je tentais de me faufiler en douce sur mon ordinateur.

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- Elynea, me dit-il en me prenant les mains, qu'y a-t-il? Je vois bien que tu ne vas pas bien, ça fait des jours que tu m'évites.

-Je ... je ne t'évites pas... j'ai du travail c'est tout.

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-Je sais très bien que ce n'est pas ça, je te connait quand même, dis moi ce qui ne va pas, je ne pourrais pas t'aider si tu ne me dit rien.

- Tu ne peux pas m'aider de toute façon!

- Pourquoi? dis moi je t'en prie, je n'aime pas te voir comme ça si abattu.

- C'est de ta faute, c'est toi qui est la cause de mon mal être.

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- Pourquoi? je n'ai rien fait pour ...

- Bien sûr que si, tu vas repartir, et très bientôt, tu vas me laisser seule, tu vas...

Je laissais Nicholas, je couru dans ma chambre. Je voulais rester seule, le départ de Nicholas était pour très bientôt et je ne supporterais pas de le perdre, je préférais enfouir au plus profond de moi mes sentiments pour lui.​

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