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Concours ete2011

De passage
Original poster
29 Juillet 2010
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"Explorateur depuis déjà quelques années, je parcourais toutes les terres qui me faisaient envie, sans penser au lendemain, ni à tout ce qui pouvait arrivé. Intrépide, et toujours à la recherche de nouvelles sensations, je me suis vite lassé du monde qui m’entourais.
Chaque rocher me semblait identiques, chaque désert était semblable, et tout les lacs étaient pareils. Bien vite mon parcours m’apparut bien fade, et, je ne sus bientôt plus où il me mènerait.
Je ne me souviens plus quand j’ai pris cette décision, ni même si je me suis rendu compte de l’avoir pris. En effet, alors que je partais de mon dernier campement, j’ai commencé à marcher, marcher, marcher. Encore et encore sans savoir où j’allais, les yeux dans le vide, et un pied devant l’autre."




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Comme il l’avait espéré en secret, il se perdit. Sans élément pour se repérer, il ne savait même plus quelle direction il avait prit. Cependant au fond de lui, il n’avait pas de sentiment de regret, mais plutôt de soulagement. Ce genre d’apaisement que l’on ressent après avoir pris une bonne décision. Une sorte de fierté légère qui nous rend heureux, au point de regarder autour de nous et se croire l’espace d’un instant dans un monde nouveau.
C’est à ce moment là que, posant son regard sur l’horizon, il vit la vallée qu’il traversait déjà depuis quelques kilomètres. Étrangement elle ne ressemblait à aucune autre. Pourtant, ce n’était qu’une étendu d’herbe verte et de fleurs parfumés, d’arbres aux feuilles luisantes de rosée et aux branches rigoureuses. Des rochers parsèment au gré d’une terre fraîche et fertile, où elle donnait naissance à nombre inimaginable de fruits appétissants.


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Poussé par la faim, il en saisit un. Ce devait être une prune, mais sa vision troublée ne lui permettait guère de le confirmer. Il y planta ses dents, sans se soucier s’il s’agissait réellement d’un fruit comestible. La chaire douce et sucrée fondait dans sa bouche, le jus coulait dans sa gorge, frais et désaltérant. Quand il regarda autour de lui, il s’aperçut qu’une femme le regardait. Il se demanda soudain depuis combien de temps elle était là à l’observer. Sûrement depuis un moment, s’il y avait eu des bruits de pas, il les aurais entendu. Sa vision lui jouait des tours parfois à cause de la déshydratation, mais sûrement pas son ouïe. Elle était sur un certain âge, le dos voûté par le poids des années et les rides marquées profondément sur son visage souriant.
« N’ayez pas peur jeune homme, lui dit elle d’un ton emprunt de gentillesse, vous devez être affamé et épuisé, venez à l’intérieur, j’ai fais des gâteaux, ils sortent du four. »
Sans même qu’il est eu le temps de répondre, elle se dirigea vers sa maisonnette. Bizarre ! Il ne l’avait pas du tout remarqué. Pourtant elle était recouverte d’un revêtement rose dragée, couleur assez vive et voyante de loin, surtout par une journée aussi ensoleillée que celle-ci.
Il la suivi jusqu'à l’intérieur, d’un signe de la main, la vieille dame l’invita à prendre une chaise. Ce qu’il fit.
- Je suis désolé, lui dit il d’une voix gênée, je ne savais pas que cette arbre était à vous.
Les yeux de son ôte se dirigeaient vers lui lentement, avant qu’elle ne lui réponde :
- Ne vous en faite pas pour cela, cette arbre appartient à Illyo, et je suis certaine qu’elle ne vous en voudra pas, elle n’en veut jamais à personne, c’est comme ça …
Sur ces paroles mystérieuses, le jeune homme accepta la demande de cette femme au nom d’Edime, de passé la nuit sous son toit.

"Mais qui est Illyo ?"


* * *


Albéric se leva tardivement, les paupières encore si lourdes mais la conscience légère. Mal à la tête ce matin, un peu normal, ça lui arrivait tous les jours depuis son accident. Celui qui l’obligeait à porter un bandeau sur l’œil gauche et lui donnait un air de pirate. Il passa sa main vite fait dans sa chevelure blonde, s’étira longuement, et se dirigea vers la cuisine. Trois mois déjà qu’il dormait sur le sofa confortable d’Edime sans qu’elle ne lui fasse la moindre remarque. Pourtant, lui se sentait mal à l’aise, il craignait qu’elle ne le prenne pour un parasite.


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Debout depuis l’aurore, elle se trouvait à l’extérieur. En regardant par la fenêtre il put l’apercevoir discuter avec quelqu’un. Malheureusement trop loin, il ne put voir son visage. Et si il s’agissait d’Illyo ! On lui en parlait depuis longtemps, vaguement, presque tous les jours. Mais, jamais encore il ne l’avait vu. Tous ce qu’il savait d’elle, c’est que tous les jours, elle amenait à chaque habitant un panier plein de ses meilleurs produits. Et qu’elle habitait un peu à l’écart du village, dans une maisonnette au milieu des bois.
Perdu dans ses pensées il n’entendit pas mamie rentrer. Et c’est en prenant un bon petit déjeuner ensemble qu’il lui dit :
- Je vais aller voir Illyo aujourd’hui.
Sur le coup de la surprise elle avala un morceau de gaufre de travers.
- Tu n’es pas sérieux j’espère !
- Bien sur que si, depuis le temps qu’on m’en parle, j’aimerais faire sa connaissance.
Malgré le désaccord de la vielle dame. Il partit quand même en début d’après midi. Il lui suffisait de suivre la route qui longeait toutes les habitations et arriva à une forêt. Continua sur un sentier, puis aperçut un chemin de terre bordé de pierres. Il l’emprunta et arriva dans une clairière.
Il avança vers un étant d’un bleu outremer profond, au milieu de celui-ci un minuscule amoncellement de terre, petit îlot posé là par hasard. Le jardin d’Illyo, relier au sol où il marchait par un long pond de bois. Encore quelque pas de plus, et s’arrêta brusquement, quand il la vit.
Elle cueillait des pommes, étirant sa silhouette déjà élancée. Ses longs cheveux noirs tombaient de part et d’autre de ses épaules. Elle se tourna vers Albéric. Ses yeux océan se posèrent sur lui, et lui resta béat face à tant de grâce. Une simple robe blanche pour tout vêtement, pied nue dans la terre humide, fraîchement arrosée. Surpris ! C’était le mot juste, jamais il n’aurait imaginé ainsi la personne qui nourrissait à elle seul tout un village. Ce n’était qu’une toute jeune fille, au visage allongé et à la silhouette frêle.


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- Tu dois être Albéric, Edime m’as beaucoup parlé de toi.
Chaque mot que prononçait sa petite voix fluette résonnait dans ses pensées tel un écho irréel. Il ne répondit pas. Ne sus quoi dire, perdu dans son regard, sembla sombré dans les flots de ces jeunes iris. Puis réagit brusquement.
- Euh ! Oui, oui, c’est moi …
Le rouge au joue, il se tut.
- Vient ne reste pas dehors, il va bientôt faire nuit.
- Quoi ! Déjà ! fit il surpris. En effet il avait oublié qu’il avait marché assez longtemps avant de parvenir jusque là.
- Tu dormiras ici, si ça ne te dérange pas.
- C’est surtout moi qui ne voudrais pas vous déranger.
Elle sourit éspiéglement avant de lui tourner le dos et d’ajouter.
- Je vis seul, un peu de compagnie c’est toujours agréable.
Le jeune homme la suivit, et la soirée durant ils avait discutés longuement près d’un bon feu.

"Seul, mais pourtant, elle est si jeune !"


* * *


Le soleil levant éclairait doucement la maison. Ses rayons tel des effluves d’or, filtrés par les voiles légers qu’étaient ces rideaux blancs, caressaient son visage pale. Pas de douleur ce matin là, rien que la sensation d’avoir passer une nuit sereine et reposante. Albéric, avait passé la nuit seul dans le petit lit de la jeune fille. Et elle ? Aucune trace d’elle. Quant il ouvrit la porte d’entrée, elle se trouvait là, debout parmi ses plantes à les abreuver d’eau claire.


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Elle était ravissante ainsi, un sourire ornait ses lèvres minces et décolorées, presque grises. La lumière de l’aube lui donnait des attraits angéliques. Tel une louange secrète elle fredonnais un air qui lui était envoûtant et malicieux. Le jeune homme s’avança vers elle, et sans savoir pourquoi se baissa pour arracher quelque poignées de mauvaises herbes. Toute la matinée durant, ils restèrent ensemble à entretenir cet harpent de terre, quand viens l’heure pour la jeune fille de distribuer ces paniers, chargés de pommes, poivrons, courgettes, ails et raisins. Le tout dans une grande brouette.
- Reste ici, je n’en aie pas pour longtemps. Fit elle en souriant, puis partit.
Cela laissait le temps à Albéric de méditer, frôlant des yeux les multiples plantes qui poussaient dans cet endroit étrange. Il ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur cette personne adorable qu’était son ôte actuel. Pourquoi Edime cette femme si gentille, qui pourtant semblais bien s’entendre avec Illyo, lui avait déconseiller, presque interdit d’aller voir cet bel enfant chez elle. Serais ce pour lui éviter de tomber amoureux, car à son humble avis cela était désormais une évidence, il était déjà trop tard.
Bien rapide en effet il ne pouvait accepter tout cela. Lui qui depuis bien longtemps ne croyait plus en l’amour, ni même et surtout pas au coup de foudre. Et pourtant, ses sentiments étaient bien réels, il était là, en lui, et lui faisait battre le cœur à tout rompre rien qu’à la subtile pensée de ses cheveux noirs luisant au soleil et de sa peau blanche. Une brise légère lui sembla murmurer ce nom, si pur à ses oreilles. Et le fit frissonner de tout son corps comme un bruissement d’eau que le vent effleure.

"Illyo"

Sa rêverie lui fit oublier le temps, et quand il revint pour ainsi dire à lui, elle était déjà revenue. Une étrange impression l’envahie, puis une question. Comment à elle réussi à faire le tour du village en si peu de temps ? Lui, avait mis une bonne demi journée de marche pour arrivé jusqu'à chez elle. En regardant l’horloge, il en conclut qu’elle n’avait mis que trois heures. Mais il laissa bien vite ce détail de côté. Pour ne penser qu’à elle.
- Edime m’a demandée de tes nouvelles, elle avait l’aire inquiète de ne pas t’avoir vu rentrer. Lui dit elle, l’expression neutre, puis ajouta, Il faut que tu retourne chez elle avant la nuit.
Ne pouvant que lui obéir, il accepta mais lui promis de revenir. Elle en était heureuse, et espérait le revoir vite.
Sous chacun de ses pas qui le séparait d’elle, un pincement lui vint au cœur. Incompréhensible.

"Comment puis je t’aimer, moi qui est tout perdu d’humain ?"



* * *


Les murs roses de la maisonnette de la vielle dame lui apparurent à l’horizon au même moment où le soleil commença à se coucher. Edime l’attendait sur le pas de la porte, inquiète.
« Petit inconscient ! Rouspéta-t-elle. Tu n’as pas idée où tu as été mettre les pieds. »
Sans lui laisser le temps de répondre elle l’attira à l’intérieur. Il s’y trouvait le vieux Jarsien, doyen du village. Assis à la table, un verre de bière devant lui. L’air perturbé par les dires de son amie, il y avait de cela quelques heures. D’un regard froid, il somma Albéric de s’asseoir en face de lui.
Les deux hommes en vis-à-vis, se fixèrent, quand le plus vieux pris la parole.
- Edime m’a dit que tu es aller la voir, c’est dangereux la bas tu sais. Illyo n’est pas humaine, passer la nuit là bas aurais put te coûter la vie. Le ton qu’il employait était loin d’être des plus rassurant. Laisse moi te raconter son histoire.

« Il y a longtemps, j’ai sentit ma fin arriver. Comme je n’avais pas de famille, je suis partit d’ici sans le dire à personne. La maladie me rongeait de l’intérieur depuis plusieurs mois, mais je me sentais assez forte pour aller dans les montagnes, me perdre, et mourir parmi les ossement de mes ancêtres. Seulement je ne me suis pas retrouvé à l’endroit espéré. J’étais dans une caverne, dehors il faisait nuit noire, mais à l’intérieur, une lumière semblable à celle du soleil brillait de mille feux. Je me suis dirigé vers celle-ci et ait découvert un tombeau. J’ai crut que j’étais retourné à l’extérieur, mais non. C’était un endroit emprunt de magie, une plateforme s’élevait au loin. Quand je m’y suis approché pour mieux y voir. J’ai contemplé là une beauté endormie dans un cercueil de verre.


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Sans savoir comment, je l’ai réveillé, et me suis sentit dès ce moment aussi plein de vie qu’à mes seize ans. Je l’ai ramené avec moi, et tout le village put en profiter. Comment me dira tu ? Le secret c’est son jardin. Lorsque ce démon fait pousser une plante elle lui transmet une partie de sa vie, et quand nous mangeons une de ses fruits c’est un peu de sa vie que nous ingérons, pour maintenir la notre. Sa réhabilitation forcée ne nous a posé aucun problème grâce à un petit sort que j’ai appris de mon grand-père.
C’est pourquoi tu ne dois plus aller là bas, Illyo est un démon, et tout démon, doit vivre seul et isolé. On ne sais jamais ce qui peu se passer avec ses êtres instables. »
Si tout cela était vrai alors sa vie avait peu être un sens. Il acquiesça, sembla tout à fait d’accord avec lui, mais dans son âme très désapprobateur, et même traître. Néanmoins Edime était soulager de le voir aussi conciliant.

"Ils ne s’en sortiront pas comme ça."


* * *


La nuit tombée, sombre et silencieuse. Il sortit sans un bruit et se dirigea le plus vite qu’il put vers la demeure d’Illyo. Dans le noir il crut se perdre mais retrouva son chemin, guidé comme par une force. Au loin, il la vit. Déjà fatigué, il trouva néanmoins la force de courir vers elle. Et lui dit tout.
« Ne t’inquiète pas si tu es enfermé, on m’a confié la clef, pour te libérer … »


"Je me suis aventuré trop loin dans ces cavernes, je ne parviens plus à trouver la sortie. Pourtant il me semble voir une lumière au loin, serait ce déjà la fin pour moi. Ce serait dommage, il me reste encore tant de chose à voir de ce monde merveilleux.
Tandis que je m’avance vers elle, je sens mon sang couler de plus en plus, malgré le garrot autour de ma jambe, l’hémorragie ne s’arrête pas, mais il en faut plus que ça pour m’arrêter.
J’arrive ensuite devant une tombe, elle est gigantesque et doit dater d’avant la période Maya. L’épitaphe et gravée dans une typographie qui m’est inconnue. Tant pis, je l’ouvre. Je n’ai pas peur des malédictions, je n’y crois même pas à vrai dire. La dalle de pierre glisse étonnement facilement.
Soudain, une ombre noir comme de l’encre, sous forme d’un écran de fumée sort de ce dernier dans un fracas du diable. Ces grands yeux rouges me fixaient.
Il s’approcha de moi, me renifla, et poussa un long râle. Je ne retient pas ma surprise et cris en même temps que lui. Il me dit finalement, dans une langue que j’avais heureusement apprise. « Toi ! Si tu es arrivé jusque ici c’est que tout espoir n’est pas perdu. Au loin dans des terres perdues et cachées de la vue de l’homme, j’y aie caché le plus précieux de mes joyaux, si tu me promets d’aller le chercher, je t’offre la vie éternelle. »
Il m’offre ce que je souhaite le plus au monde en échange d’un vulgaire caillou, sans me poser plus de questions j’accepte.
« Mais attention, poursuit il, pour être sur que tu cherchera bien, tout les matin où le soleil se lèvera, tu souffrira mille mort, jusqu'à ce que ta quête soit accomplie, ainsi que tout tes sentiments humain. »
Sans me demander si je suis toujours d’accord, il s’empare de ma tête avec ses deux grosses mains griffues et je sens une chaleur intense s’insinuer dans mon œil gauche. Je perds connaissance.
Je me réveil, en marchant dans le noir, et retrouve la sortit, mes jambes se sont guidées seul dans ce dédale de pierres alors que ma tête et sur le point d’exploser, je ne ressent plus l’envie de continuer ce journal.
Ce sont mes derniers mots de ma vie de mortel.

Adieu
Albéric Strauss
1780 – 1805"




Il releva son bandeau noir, et elle put voir son vrai visage. Un œil bleu et un autre rouge, démoniaque, il lui saisit doucement les mains. En son corps elle sentait quelque chose, son apparence changea, elle grandit, se développa. Tout à coup elle put discerner l’éveille des sentiments qu’elle avait oubliée, et repensa à toutes ces années qu’elle avait passée prisonnière, esclave de tout ces gens, elle éprouva envers eux tant de rancœur que son côté démon prit l’avantage sur elle, puis s’enfuit en courant sans rien dire. Albéric ne put réagir face à tant de douleur, aussi bien pour elle que pour lui.
Il ne savait plus combien de temps s’était écoulé depuis le moment où elle était partit et celui où il se trouvait présentement. Tout se qu’il savait c’est que cet endroit, il le connaissait. Comment était il arrivé jusque là. Où était Illyo, dans quel état était elle.
Il avança dans une direction au hasard, quand au bout de quelques minutes, il reconnut le prunier auprès duquel il avait rencontré Edime. Il vit la lumière allumée, entra, et vit sur le sol, le corps de la vieille femme. Illyo était passé par là, sa vengeance prenait effet sur tout ceux qui avait profité d’elle. Elle ne faisait que récupérer ce qui était sien. Sa vie.
Il se dirigea vers le jardin, sur le chemin, tous les villageois gisaient là, victime de tout ce gâchis. Il n’en était pas apeuré pour autant. Pourtant il était responsable de ce fiasco, mais tout ces hommes et ces femmes n’avait eu que ce qu’ils méritait, en s’en prenant à la fille d’un roi des ombres. Celui qui lui avait confié cette mission. Il devait la finir coûte que coûte, si prêt du but. Illyo ne pouvait pas vivre comme ça. Il l’avait libéré de son envoûtement certes, mais pas encore de sa rage.
Enfin arrivé, l’îlot était méconnaissable, toute cette belle nature, partie en fumer dans un incendie. Sûrement provoquer par la belle. Il continua à la chercher, des jours et des nuit durant. Ne sachant presque plus quoi faire, ni où aller. Sa vision le hantait, il ne pouvait plus respirer sans penser à elle. Sa folle mutation, sa forme démoniaque, lui qui l’avait rencontré sous un jour angélique. Guidé par le père lui-même de cet être, il l’avait trouver une première fois, il la retrouverait bien une seconde. Comme il l’avait fait jadis il ce laissa porté, marcha, marcha, et marcha encore.
Sous les rayons du douzième jour, il se retrouva dans la caverne qu’avait visité le vieux Jarsien, il y a de cela deux siècles maintenant, presque en même temps où il avait rencontre le père d’Illyo.


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Elle était là, vêtue de noir et de rouge, de haine et de sang. Entendit ses pas ce dirigé vers elle, se retourna et le vis. Les yeux toujours cruellement inexpressif, pourtant il l’aimait encore plus. Il lui fit face, ne se dirent rien, s’étaient compris. Tout était fini, elle n’avait plus de raison d’être en colère. Elle avança vers Albéric se nimba de lumière tout en marchant. Le sang de sa mère, une créature des forêts lui donna l’allure d’une nymphe.
- Tout ira bien désormais, ma fille … résonna une voix, grave et obscure.



« Nous nous sommes embrassé tout simplement … amoureusement. »

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"Plus tard un enfant est né, d’un métissage plutôt improbable. Mais fut une force de la nature comme on en a rarement vu en ces lieux."




Ceci marque la fin de cette histoire.
 

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