J'aimerai vous présenter une petite histoire tristounette écrite par une jeune fille 12 ans de mon entourage. Elle adore l'écriture, elle s'écrit des petits contes pour passer le temps et j'ai décidée, pour lui faire plaisir puisqu'elle aime les Sims, de lui illustrer un de ses court contes: Le Destin d'Arielle.
J'ai déjà posté l'histoire sur un autre forum, certain vont déjà connaître mais sous les conseils de Guyliie, je vous la poste ici!
J'espère que vous apprécierez! J'ai fait de mon possible pour prendre des photos qui illustrent bien son texte, j'ai fait ça assez rapidement, en fait! Tout le texte vient d'elle, je n'ai rien rajouté. J'ai seulement arrangé quelques tournures de phrase.
Bonne lecture
Le Destin d'Arielle est un court récit sur une jeune fille tête en l'air, rêveuse mais écorchée par la vie. Je vais vous raconter sa triste histoire, qui devait être au départ un vrai conte de fée mais qui s'est transformé en cauchemar. À trop chercher le bonheur, on fini par ne plus voir les signes autour de nous.
Je m'appelle Arielle. J'ai 23 ans, je viens de quitter le nid familiale pour venir dans un petit quartier tranquille loin de mes anciennes connaissances.
Je ne suis pas particulièrement jolie. J'ai un nez rond, une bouche un peu bizarre et des yeux tristes. En plus, j'ai une coupe à la garçonne pas du tout féminine. Bref, je ne me vois pas comme quelqu'un de gâté par la nature.
Je vie seule, dans une jolie maison colorée. Je suis bien dans mon vieux pyjama et mes pantoufles dépareillées. Je suis une célibataire endurcie, j'ai ma routine du matin, mes habitudes. Je suis ennuyante? Oui, en effet. Tout doit être parfait avec moi. Chaque chose à sa place, pas de crasse ni saleté dans ma maison. Je veux que tout soi PARFAIS. D'ailleurs, ça doit être pour ça que j'ai une si faible opinion de moi, je ne suis pas parfaite...
Il est 7 heure du matin. Je me lève tôt, comme d'habitude. Je prend mon petit déjeuner, comme d'habitude. Tout est une habitude, une routine.
Je suis à la recherche d'un emplois. Je suis partie de mon ancien boulot, j'en ai eu assez d'être la tête de turc de mes collègues, avec mes manies "parfaites". Si seulement ils savaient...
Je déjeune en silence, à qui pourrais-je parler, je suis seule.
Je n'ai jamais eu de petit copain. Tous les garçons de mon âge sont immatures. Oui, je généralise, il doit bien en avoir 2-3 de bons parmi tous les idiots, mais je n'arrive pas à les trouver.
Je ne suis pas une mochetée. J'ai pas plus de formes qu'il n'en faut, j'ai tout à sa place. À part mes airs de garçons manqués, je suis pas trop mal. Selon moi, si aucun garçons ne s'est intéressé à moi, c'est que je ne laisse pas paraître mes qualités. Je suis timide, en fait.
Ce matin, je me prépare à refaire le tour des commerce. J'ai un rendez-vous au centre Emplois-Jeunesse . Je soigne ma présentation, mon image. La recherche d'emplois me fatigue. Rien ne me tente. Je ne suis pas tombé au bon endroit pour trouver un boulot intéressant. Tant pis, je vais assumer mon choix. J'ai voulu tout laisser tomber pour m'en aller, alors je vais vivre avec ma décision.
J'ai 23 ans, célibataire, sans emplois. Que va t-il m'arriver aujourd'hui?
[gardien=GuyLiie]J'ai up dans le post Mise a jour d'histoire [/gardien]
J'ai déja dit ce que j'avais a dire sur cette histoire.. cette jeune fille qui a écris cette histoire est tout simplement brillante.. tu sais très bien quel réaction doit avoir ta sims.. surtout que c'est pas toujours évident a cause que ce n'est pas de toi cette histoire
Toujours ponctuelle, j'arrive pile poil à l'heure au bureau d'emplois. Comme à tous les mercredi depuis 3 semaines, je me pointe là-bas dans l'espoir de trouver un bon job, sans succès. Je cherche quelque chose de pas trop difficile, pas dans le domaine du publique si possible. La vue d'une trop grande foule m'effraie. Par le fait même, rester assise 9 heures de suite dans un bureau ne m'enchante pas plus.
J'ai fait le tour des commerces, encore une fois. Et comme d'habitude, rien de bon à signaler. Mare, j'en ai mare!
Le dernier commerce que j'ai visité est une petite épicerie de produits importés. Ça sentait bon les épices, j'aurai été prête à passer le balais 10 heures par jours pour pouvoir sentir ces arômes! La dame était sympathique mais n'avait rien pour moi à me proposer. Comme je me dirigeais vers ma maison, bredouille et légèrement amère de ma journée, la propriétaire de l'épicerie m'appela et me rejoins;
- Mademoiselle! Je connais quelqu'un qui cherche une employée fiable!
Ça pour être fiable, je le suis! Je n'ai jamais manqué une seule journée de boulot et mes employeurs ont toujours été satisfaits de mon travail.
- Connaissez-vous la famille Tramp? Madame est mannequin et Monsieur est un riche homme d'affaire. Ils ont une maison secondaire ici, tout en haut près des collines.
Pas vrai? Pas LA maison en bas des collines? J'ai tant entendu parler de cette modeste maison, jamais j'aurai crû qu'elle habitait des célébrités.
Après avoir chaleureusement remercié la dame, je me suis mise en route vers la fameuse maison.
Sur le chemin, j'essaie de me remémorer le peu d'information que j'ai à propos de la famille Tramp. Je ne les ai jamais vu, mais j'ai entendu dire que la dame était d'une beauté divine. Dans la trentaine, elle fait tout ce qui est possible pour rester parmi les tops dans son domaine. Elle doit se battre contre tous les critères de beautés actuels tel la jeunesse, la beauté et la minceur. Il ne lui reste que la beauté et la minceur.
Monsieur, dans la trentaine lui aussi est une ancienne vedette de sport, du tennis je crois. Il a un corps de Dieu, un sourire d'enfer et un regard à brûler vif les yeux d'une jeune pucelle. Enfin, c'est ce que les gens racontent. Il a prit sa retraite du sport suite à une période de sa carrière où il perdait plus qu'il ne gagnaient. Il est maintenant un riche homme d'affaire. Il dirige son entreprise via son ordinateur personnel.
Il parait que le couple est dirigé par la poigne de fer de Madame. C'est à cause de ses contrats qu'ils se sont installé dans ce petit quartier à proximité des plus grandes villes de l'État.
Ils ont eu une fille, une enfant reine, probablement. Je n'en sais pas plus sur elle. Ses parents l'envoient dans une école privée en dehors de la ville. Elle ne fréquente pas les enfants d'ici.
Perdue dans mes pensées, je ne me rend pas compte que je suis déjà devant la maison. Je m'attendais à voir une grosse baraque en pierres, des clôtures en fer et des gargouilles aux corniches. Je me suis trompée! La maison est belle, coquette et franchement classe.
Je débarque de la voiture. Au fur et à mesure que j'avance vers la porte d'entrée, je sens mon coeur battre dans ma poitrine. Au bas des marches, je me mets à sangloter comme une fillette. Mais dans quoi je me suis embarquée? Je me sens petite et démunie parmi tant de richesse et de splendeur. Je n'ai pas la force de sonner. Ma timidité excessive refait surface, je décide de faire demi tour. Au diable ce boulot, je ne suis pas à ma place.
Comme je me décidais à partir, j'entend des pas venant vers la porte. Trop tard, ils ont dû entendre la voiture dans l'entrée. Je suis cuite.
J'entend la poignée de porte qui tourne. Et puis zut! J'ai l'air de quoi devant eux? Ils sont habitués à la perfection et à la beauté, moi j'arrive avec mes yeux cernés, mes joues mouillés de larmes.
La porte s'ouvre. Mes rumeurs disaient vraies: Madame était d'une grande beauté, mince comme une adolescente et poupounée comme une poupée de porcelaine. Elle avait toutefois des airs de femme hystérique lorsqu'elle a ouvert.
Je me suis présentée bien sagement, avec un joli trémolo dans la gorge histoire d'avoir l'air d'une nunuche devant elle. Je suis si ordinaire devant elle, ça me pétrifie. Je lui explique qu'on m'a dirigé vers elle et que je suis à la recherche d'un emplois. J'ai eu l'impression de mendier. J'ai le goût de vomir.
- Je m'appelle Paris. Avec tous mes contrats à venir je ne serais pratiquement jamais à la maison pour un bon moment. Je cherche quelqu'un pour s'occuper de ma fille Savanah et de mon mari, Phill.
Elle changea d'attitude presque immédiatement. Une vrai actrice, j'ai pensée.
- Je ne fais plus confiance en personne, toutes les bonniches que j'ai engagées m'ont volé, Dit-elle, presque au bord des larmes. Je cherche quelqu'un de "clean", efficace et totalement de confiance.
Je lui explique que je suis quelqu'un de confiance et patati et patata et je lui montre mes références, sur un air morne et bien peu convainquant. À vrai dire, je me demandais si c'est vraiment ce à quoi je m'attendais et si ça m'intéressait. Et contre toute attente:
- Et bien Arielle, tu commences dès ce soir si tu le veux bien!
J'étais... abasourdie! Probablement qu'elle n'avaient pas peur qu'une mochetée comme moi la rende cocue. Elle m'emmena à l'intérieur, me fit visiter toutes les pièces et me montra ma petite chambre. Après avoir fait connaissance, je suis allé chercher mon petit trousseau chez moi pour passer la nuit là-bas.
Elle m'expliqua que je vais devoir me lever tôt le matin, préparer le déjeuner, m'assurer que Savanah parte pour l'école. Ensuite, je vais m'occuper de la maison: faire les lits, laver les plats. Les trucs ennuyants, quoi.
De retour chez les Tramps, de dehors on entendait le couple se chicaner.
Je n'écoutais pas vraiment leur conversation, ça ne m'intéressait pas du tout. Leur fille était là, à écouter leur délibérations. Ça parlait de trahison, de sexe, d'amour. Un vrai feuilleton américain. Trop "huppé" pour une petite fille comme moi.
Ils ont argumenté pendant au moins 2 heures, j'ai bien cru qu'ils finiraient par s'entre-tuer.
Et bien non! Comme toute les films à petit et grand budget, tout est bien qui fini bien puisque plus tard dans la soirée, je n'entendis plus de cris, mis à part les plaintes du matelas de leur lit aux ressorts mal huilés. Je n'ai pas compris le fond de leur histoires, mais les histoires de tromperies et d'infidélités ne semblent pas les perturber.
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