Bonjour à tous!
Il y a un moment que l'idée me trotte dans la tête: me lancer moi aussi dans un Random Legacy. C'est maintenant chose faite et j'ose enfin vous livrer mon premier Random Legacy, qui sera également ma première histoire sims. J'espère me montrer à la hauteur: tous commentaires visant à améliorer mon histoire, tant par la narration que par les illustrations sont les bienvenus. Enjoy!
Il y a un moment que l'idée me trotte dans la tête: me lancer moi aussi dans un Random Legacy. C'est maintenant chose faite et j'ose enfin vous livrer mon premier Random Legacy, qui sera également ma première histoire sims. J'espère me montrer à la hauteur: tous commentaires visant à améliorer mon histoire, tant par la narration que par les illustrations sont les bienvenus. Enjoy!
RÉSUMÉ ▲ Les De Lineuil
- Désilusionnés, souillés, salis. Voilà en quelques mots comment présenter les De Lineuil. Nés avec une petit cuillère d'argent dans la bouche, ils n’ont jamais eu à se plaindre, vivant grandement dans le luxe… jusqu’à ce jour fatidique où ils virent leur fortune les quitter. Comment survivre alors dans le milieu hostile de la précarité qu’ils n’ont jamais connus ? Ils vont devoir se débrouiller, salir leurs mains pour gagner leur pécule. Le rideau tombe, ils vont découvrir un monde où ils se verront obligés de trimer pour satisfaire leurs caprices. Le comte et la comtesse réussiront-ils à se reconstruire après une chute aussi vertigineuse?
RÉSUMÉ ▲ Les chapitres
01 - Prologue # oo
01 - Chapitre # o1
01 - Chapitre # o2
01 - Chapitre # o3
01 - Chapitre # o4 (FILLER)
01 - Chapitre # o5
01 - Chapitre # o6
01 - Chapitre # o7 (FILLER)
01 - Chapitre # o8 (FILLER)
01 - Chapitre # o9
01 - Chapitre # 1o
01 - Chapitre # 11
01 - Chapitre # 12
01 - Chapitre # 13
01 - Chapitre # 14
01 - Chapitre # 15
01 - Chapitre # 16
01 - Chapitre # 17
01 - Chapitre # 18
01 - Chapitre # 19
01 - Chapitre # 20
02 - Chapitre # o1
02 - Chapitre # o2
RÉSUMÉ ▲Tirage de dés
PROLOGUE ▲ Un départ précipité
Génération # o1
A) Structure familiale
11 > En couple ✔
B) Nombres d'enfants
3 > 2 enfants ✔
C) 1ère source de revenus
17 > Professions
4 > Médecin ✔
D) 2ème source de revenus
14 > Sans emplois ✔
E) Objectifs de la génération
13 > Opportuniste ✖
F) Fun divers
3 > C'est dans les gênes ✔
Génération # o2
A) Structure familiale
33 > En couple avec ami
B) Nombres d'enfants
6 > 2 enfants
C) 1ère source de revenus
Héritier :
17 > Professions
8 > Cinéma (réalisateur)
Ami :
2 > Carrière Standard
3 > Pègre (malveillant)
D) 2ème source de revenus
6 > Carrière non-standard
5 > Artiste
E) Objectifs de la génération
16 > Perfectionniste
F) Fun divers
12 > Joker
A) Structure familiale
11 > En couple ✔
B) Nombres d'enfants
3 > 2 enfants ✔
C) 1ère source de revenus
17 > Professions
4 > Médecin ✔
D) 2ème source de revenus
14 > Sans emplois ✔
E) Objectifs de la génération
13 > Opportuniste ✖
F) Fun divers
3 > C'est dans les gênes ✔
Génération # o2
A) Structure familiale
33 > En couple avec ami
B) Nombres d'enfants
6 > 2 enfants
C) 1ère source de revenus
Héritier :
17 > Professions
8 > Cinéma (réalisateur)
Ami :
2 > Carrière Standard
3 > Pègre (malveillant)
D) 2ème source de revenus
6 > Carrière non-standard
5 > Artiste
E) Objectifs de la génération
16 > Perfectionniste
F) Fun divers
12 > Joker
PROLOGUE ▲ Un départ précipité
- Parée dans son trench coat rose saumon dernier cri, ses low boots martelant le sol avec conviction, une femme s'avançait sur le trottoir qu'elle semblait confondre avec un podium d'un défilé de mode.
- Le soleil n'irradiait pas encore Sunset Valley de ses rayons lumineux mais déjà elle portait sur le nez une de ces paires de lunettes tout droit sorties d'un magazine de mode. Certains commerçants tordaient le cou pour apercevoir la jeune femme, d'autres se surprenaient à humer discrètement la délicate odeur d'un parfum hors de prix qu'elle laissait dans son sillage. Il ne fallait pas l'observer très longtemps pour savoir d'emblée qu'il s'agissait d'une demoiselle distinguée qui était issue de la haute société.
- Et pour cause : la belle portait le charmant nom d’Iphigénie De Lineuil, comtesse de son état, mais également châtelaine huppée des beaux quartiers de Sunset Valley. Mais revenons-en à notre histoire. En cette belle journée donc, madame la comtesse se rendait à un rendez-vous : un peu plus tôt dans la matinée, son majordome lui avait fait part d’un appel de son cher époux le comte qui la conviait à un lunch. « Dites à ma chère épouse que j’ai quelque chose de très important à lui rapporter. » avait précisé Colbert De Lineuil avant de raccroché le combiné téléphonique.
- Arrivée à la terrasse d’un restaurant chic, Iphigénie avait balayé du regard l’endroit par delà les verres fumés de ses lunettes de soleil avant d’apercevoir son époux, seul, installé à un coin reculé, à l’ombre d’un arbre.
« Tiens donc, ce n’est pas notre table habituelle. », n’avait pu s’empêcher de remarquer la jeune femme.
En effet, d’habitude, le couple de châtelains s’installait à une table bien en vue. De ce fait, ils se glorifiaient de sentir sur eux les regards des envieux, et des envieux, Dieu sait qu’il y en avait !
- « Colbert, mon époux. Navrée de vous avoir fait attendre. » s’excusa Iphigénie avant de prendre place sur le siège libre que lui avait réservé son époux, le comte Colbert De Lineuil, troisième du nom.
« Cette bonne à rien de femme de chambre, vous savez, Hildegarde, n’a pas été fichue de dénicher mes escarpins favoris dans les temps. Vous comprenez, j’ai été dans l’obligation de la licencier sur-le-champ. Trouver des domestiques compétant se fait rare, vous n’êtes pas de mon avis? Enfin, là n’est pas la question. Vous désiriez me voir? C’est pour mon chèque, je présume ? » Un sourire mielleux au bout des lèvres, elle couvrit Colbert de deux yeux couleur myosotis où l’on pouvait discerner son amour inconsidéré pour l’argent.
- « Ne vous en faites pas pour ce contre temps, ma chère. » rassura le comte. Colbert de Lineuil était un homme apprêté, idolâtrant les costumes aux couleurs criardes, au grand damne de son épouse.
D’ailleurs, le couple avait noué une étrange relation ; ils étaient mariés depuis peu, plus pour la forme qu’autre chose. Ils ne se souciaient que rarement l’un de l’autre. Par exemple, madame la comtesse n’avait qu’à écrire le nombre de simflouz qu’il lui fallait pour ses virées shopping sur un chèque, et le comte signait. Aux yeux de tous, ils semblaient être unis et fous amoureux mais en vérité, ils ne se connaissaient que très peu, voir pas du tout.
- « Mon épouse, il nous est arrivé quelque chose d’atroce. » annonça d'emblée le jeune homme. La comtesse fronça les sourcils.
« Eh bien ? Dites moi. »
Colbert tapotait ses lèvres du bout des doigts, ne sachant comment annoncer à sa femme la terrible nouvelle. Il avait lui-même eu du mal à y croire et il lui avait certainement fallut plusieurs heures pour se remettre du choc.
« Arrêtez de me faire languir ! » le ton d’Iphigénie se faisait de plus en plus pressant. Elle n’appréciait guère être mise de côté de la sorte. Colbert soupira. Il n’y avait pas d’autres moyens pour le lui dire que d'y aller franchement.
« Nous sommes…ruinés. »
- A son grand étonnement, Iphigénie partit dans un grand éclat de rire. Elle ne le prenait pas au sérieux.
« Oh, Colbert, que vous êtes amusant ! » lui dit-elle tout en frappant ses mains l’une contre l’autre.
« Quelle plaisanterie divertissante, j’en conviens, mais si nous en revenions aux choses sérieuses, vous savez, mon chèque ? »
- « Colbert ? Colbert, il s’agit bien d’une boutade, n’est-ce pas ? » La comtesse venait de réaliser que son mari n’était pas enclin à partager son éclat de rire. Pire même : il avait une mine déconfite. Iphigénie sut qu’il ne plaisantait pas. Elle bondit de son siège.
- « OH MON DIEU. COLBERT ! NOUS SOMMES PAUVRES ? PAUVRES ? MAIS C’EST UNE CALAMITE !!! »
- Le comte fixait son épouse, les yeux écarquillés. Toujours aussi soucieux des apparences, il la rappela aussitôt à l’ordre :
« Voyons, ma chère, nous sommes en public, ne faites pas de scandale et revenez vous asseoir, je vous en prie. »
« Pauvres…pauvres ! Nous sommes pauvres ! Comment cela est-il arrivé ? »
- « Nous avons fait une grossière erreur en acceptant ce contrat avec ces hommes d’affaires de Shang Simla ! Dès que nous avons baissés notre vigilance, ils nous ont poignardés dans le dos pour récupérer une plus grosse part du butin ! »
En effet, quelques mois plus tôt, la firme dans laquelle travaillait Colbert, qui était aussi la firme de son propre père, avait accepté d’exporter leur fabrication de canards en plastiques pour le bain au-delà de leur continent. Résultat : l'entreprise familiale avait coulé et ils se retrouvaient fauchés comme les blés.
- « Je n'en reviens pas! C'est un cauchemar! Tout cela est votre faute ! » lâcha Iphigénie, en pointant un doigt accusateur en direction de Colbert. « Qu’allons-nous faire maintenant, hein ? Nous allons être la risée de toute la ville ! »
- « Ma faute ? Je vous trouve bien ingrate. J’aurai bien aimé vous voir face à ces Shang Simlaiens ! Ils étaient si convaincants. » tenta de se justifier le rouquin.
« Ce que nous allons faire ? Nous allons partir, Iphigénie ! Loin ! Nous n’avons plus rien : le fisc a tout saisi ! Notre seconde résidence à Sunlet Tides, notre demeure ici même, à Sunset Valley, sans parler de nos bureaux à Bridgeport. » Abattu, le comte poursuivit sa tirade qui anéantissait sa douce à vue d’oeil:
« Nous allons être forcés de vendre tout ce qu’il nous reste pour nous établir autre part et nous reconstruire…Je ne saurai rester ici, le regard des autres serait trop lourd à supporter, vous comprenez ? »
- Iphigénie craqua littéralement et se mit à sangloter bruyamment. Elle pouvait dire au revoir à ses escarpins, ses brushing, ses bijoux… L’idée de se voir en guenille tout comme celle de quitter la ville l’accabla davantage.
« Mais nous finirons bien par trouver une solution ! Vos parents pourraient nous héberger ? Et nos amis, les Plénozas, les Alto, ils pourraient nous prêter un peu d’argent ? » hasarda-t-elle.
- Colbert s’était levé à son tour, ses traits déformés par la frustration face à l’ingénuité de son épouse.
« Mes parents n’ont plus rien eux aussi, et je préférerai mourir plutôt que de mendier, jamais je n’offenserai mon patronyme par cette méthode barbare, vous m’entendez ? JAMAIS. Ma décision est prise. Nous quitterons la ville dès demain. »
- La comtesse, abandonnant les larmes pour les armes, explosa :
« NOUS ? Mais je ne vois pas pourquoi je vous suivrai, Colbert. Vous êtes pathétique. »
- « Vraiment ma chère ? Sans moi, vous n’êtes rien, vous n’avez pas d’issue de secours et ce n’est pas vos amies du club de bridge qui vont vous venir en aide. Croyez-moi, je ne fais pas cela par plaisir, je suis tenu par les liens du mariage, c’est tout. »
La comtesse ouvrit la bouche mais ne trouva rien à répliquer. Savourant sa victoire, le comte lui lança un sourire caustique :
« Alors ? »
Vaincue, la belle n’eut d’autres options que de répondre un timide :
« Je suppose que je n’ai pas le choix…»
La suite
Ce n’est pas si long que ça et on rentre rapidement dans le vif du sujet, je vous l’accorde, mais je trouvais que c’était l’angle le plus apte à prendre pour un avant-goût avant de me lancer dans des chapitres plus développés. Tout comme j’ai décidé de vous montrer d’emblée la relation de mon couple, comme ça, vous êtes prévenus : il y aura beaucoup de scènes d’engueulades (a)